Né au Maroc en 1942, Jacques Alberca ne commence la danse qu’à l’âge de dix-sept ans. Résolu à
devenir danseur, il se rend à Paris en 1962 et découvre la danse jazz auprès du chorégraphe américain
Gene Robinson qui enseigne aux studios Constant : « Pour moi [Jacques Alberca] le hasard sera heureux
car, très vite, j’ai ouvert la porte des studios Constant [...] et j’ai eu là, comme une révélation : j’ai découvert
les fondements de ce qui deviendra "ma danse" : un cours de danse jazz donné par Gene Robinson. »
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Delcroix, Claire
Articles
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Alberca, Jacques
23 décembre 2011, par abdel -
Mas de la danse (Le)
27 septembre 2011, par abdelL’association du Mas de la danse est créée le 2 novembre 1995 sous la direction de Françoise et Dominique Dupuy. Logée dans leur résidence familiale de Fontvieille, cette association regroupe un centre d’études et de recherches consacré à la danse contemporaine, qui s’investit tant sur le plan régional que national et international. Par les moyens qu’il met à la disposition des danseurs et les nombreuses activités qu’il organise, le Mas de la danse constitue un lieu privilégié de rencontres, de réflexions et de créations autour l’art chorégraphique.
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Atelier de la danse
23 septembre 2011, par abdelEn 1947, Jacqueline Robinson fonde son propre studio à Nottingham, baptisé le Jacqueline Robinson Dance Studio. Avec cette initiative, elle inaugure « une attitude d’artisan de la danse » selon laquelle une création chorégraphique s’élabore dans le cadre d’un atelier.
Installée à Paris l’année suivante, Jacqueline Robinson reconstituera en 1950 le studio de Nottingham dans son appartement de la rue de Constantinople, obéissant à la même conception artisanale de la danse. -
Peng, Gang
23 décembre 2011, par abdelGang Peng est né en 1966 dans un village de la province chinoise d’Anhui. Issu d’une famille d’artistes, il
suit dès son plus jeune âge des cours de chant, d’acrobatie, de théâtre et de danse. En 1977, il entre au
Conservatoire de danse de sa province natale où il étudie la danse classique et la danse traditionnelle
chinoise pendant six ans. Gang Peng est ensuite interprète pour la compagnie régionale de danse pendant
quatre ans (1983-1987) avant d’intégrer l’Institut de danse de Pékin, école qui forme les professeurs
officiels et les solistes des troupes nationales.
A l’Institut de danse de Pékin, Gang Peng reçoit une formation complète dans le département de danse
classique chinoise, sous la houlette de Maître Tang Mancheng. Il est nommé premier danseur du Jeune
Ballet de Pékin et devient également professeur à l’Institut de danse de Pékin. -
Robinson, Jacqueline
22 décembre 2011, par abdelJacqueline Robinson a contribué, avec Françoise et Dominique Dupuy, Karin Waehner et Jerome Andrews au développement de la danse moderne en France. Fondatrice de l’Atelier de la danse, elle a également joué un rôle considérable en matière d’enseignement de la danse.
Née à Londres en 1922, Jacqueline Robinson suit d’abord une formation de pianiste avant de choisir, dans les années 1940, de se consacrer à la danse auprès d’une disciple de Mary Wigman. Installée à Paris en 1949, elle fonde le cadre de ce qui deviendra l’Atelier de la danse en 1955, qui dispense un enseignement amateur et professionnel complet autour de la danse d’expression. Elle participe activement à la reconnaissance de la danse moderne et milite en sa faveur, formant avec Jerome Andrews et Karin Waehner, un groupe de pionniers. -
Afrique en créations
27 septembre 2011, par abdelEn janvier 1990, le ministère français de la Coopération organise une rencontre entre trois cents créateurs africains et français à Paris afin de mener une réflexion autour de deux thèmes majeurs : le rôle des artistes et des intellectuels dans l’évolution des pays africains et l’importance de la dimension culturelle dans le développement économique et social du continent africain.
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Salia nï Seydou (compagnie)
28 septembre 2011, par abdelSalia Sanou naît en 1968 à Léguama, un village du Burkina Faso. Comme il l’explique à Agnès Izrine dans une interview donnée en 2003, la danse fait partie intégrante de son éducation : « Je viens d’un petit village burkinabé où la danse fait partie du quotidien. Pour les cérémonies, les petits, dès qu’ils savent marcher, suivent les grands. On leur dit d’écouter le rythme, de regarder les aînés et de les imiter. [...] C’est une école formidable, très populaire. J’ai continué la danse en entrant dans le groupe folklorique qui représentait le village auprès des villages voisins. »
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Cercle dans tous ses états (Le)
22 septembre 2011, par abdelA l’occasion de la première édition des Hivernales d’Avignon en 1979 et en réponse à une commande
d’Amélie Grand, alors directrice artistique du festival, Dominique Dupuy crée « Le Cercle dans tous ses
états ».
Cette création enchaîne les variations autour du cercle, découpées en six solos successifs lors desquels
différents objets sont vidés de leur fonction d’usage pour permettre au chorégraphe-interprète d’aborder ce
qui relève du cercle ou de la sphère : ainsi un panier-couffin, un escalier circulaire à trois niveaux, un
parachute, un gibus, une amphore, un tonneau etc... Le cercle est présent tant au niveau de la danse que
du décor, réalisé par Marcel Robelin, tandis que l’environnement sonore de Denis Dufour enveloppe le
spectateur. « A la fois le fond et la forme, le cercle est partout présent - tant au niveau de la danse que
dans le décor. Le danseur instaure avec lui - et c’est la base de l’argument - tout un tissu de relations qui
s’échelonnent de l’approche extérieure à la fusion concrète. En six tableaux, Dupuy propose aux
spectateurs de découvrir un univers différent dans lequel les choses sont dépouillées de leur sens habituel
[...]. Il prend "à corps" son matériel (cercles en bois, escaliers, couffin, vêtement, sol) et entame avec lui un
échange d’une qualité rare. »(1)
Dans les différents tableaux du spectacle, Dominique Dupuy endosse les rôles qui lui sont suggérés par
ses partenaires-objets successifs, intégrant ainsi leur influence dans une dynamique d’échange : «
Epousant la rondeur du couffin, faisant oublier les contraintes du bois en le rendant vivant, transformant
une jupe en instrument de musique qui claque comme un fouet aux clochettes multiples, [Dominique
Dupuy] permet l’alliance entre matières nobles et lui-même, sans qu’aucun ne soit réduit à l’état d’ "objet".
Le dernier tableau rejoint le premier, finissant ainsi le cercle que dessinait le spectacle. »(2)
Cette série de solos sera également présentée la même année, en 1979, au Théâtre de Lenche, à
Marseille. -
Andrews, Jerome
21 décembre 2011, par abdelDans « Jerome Andrews, Forwards and Backwards », l’interview filmée quelques mois avant sa mort par Nicole et Norbert Corsino, Jerome Andrews raconte, non sans un certain lyrisme, l’incident qui lui fit clairement apparaître sa vocation : « Une nuit, je crois que c’était probablement la pleine lune, j’avais douze ans et j’ai rêvé. Je suis sorti dans le jardin et j’ai commencé à danser et à réaliser mon corps dans l’extase de l’animal.... C’était le début. [...] C’est toujours cette fabuleuse image de mon être dansant dans le jardin avec les orangers et les odeurs de la nuit qui m’a fait danser depuis. »
Né en septembre 1908 à Plaistow - New Hampshire - d’un père menuisier, le jeune Jerome Andrews est éveillé à diverses pratiques artistiques avant de s’orienter assez tôt vers la danse : « Il était prévu entre mon père et ma mère que leurs enfants auraient une éducation dans tous les domaines artistiques. Elle [ma mère] ne comprenait rien à ce que je faisais en danse mais elle était d’accord parce que c’était mon choix. »(2) Dès lors, Jerome Andrews s’inscrit à la Cornish School de Seattle où il obtient une bourse et où il suit un enseignement principalement constitué de danse classique, fancy dancing et danse de salon. -
Etoile du Nord (L’)
27 septembre 2011, par abdelLe théâtre du numéro 16 de la rue Georgette Agutte connaît dans sa jeune histoire plusieurs changements d’appellation qui reflètent les bouleversements qu’il subit. La salle construite dans les années 1970 est exploitée dans un premier temps sous le nom de Théâtre Paris-Nord, mais elle cesse rapidement son activité et disparaît de la scène parisienne. Quelques années plus tard, en 1979, la salle laissée à l’abandon est redécouverte par deux compagnies théâtrales, la Compagnie des 2R et le Théâtre fantôme, qui se réunissent pour constituer une équipe de programmation. La salle adopte alors le nom de Dix-huit Théâtre, appelé familièrement « le Dix-huit » par les habitués.
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