Le nom d’Adolphe Adam n’est plus aujourd’hui attaché qu’à quatre titres : les ballets « Giselle » et « Le
Corsaire », son opéra-comique « Le Postillon de Longjumeau » et le chant « Minuit Chrétiens ».
Compositeur pourtant reconnu de son vivant, Adolphe Adam est maintenant sévèrement considéré par le
monde de la musique. On peut ainsi lire dans un dictionnaire musical : « Sa docilité aux pires exigences du
public lui valut le succès ». Ou encore : « Ses partitions de ballets, tout aussi nombreuses, [que ses
oeuvres lyriques] ont les mêmes qualités, gâtées par les mêmes défauts. »
C’est sûrement en raison de ce discrédit assez général, qu’aucun ouvrage n’a été écrit sur Adolphe Adam
depuis 1877(2). Outre cette monographie très élogieuse de 1877, la vie du compositeur et son évolution
musicale nous sont surtout connues à travers son autobiographie publiée par sa veuve en 1857.
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Musique et danse
Articles
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Adam, Adolphe
20 décembre 2011, par abdel -
Musique minimaliste
21 décembre 2011, par abdelLe mouvement minimaliste, né dans les années 1960 et d’origine américaine, fait partie des courants
esthétiques importants du XXe siècle. Dès le début, des chorégraphes se sont intéressés à ces musiques
qui proposaient une voie différente de celles empruntées par la musique contemporaine encore très
influencée soit par l’école de Vienne, soit par les représentants d’une esthétique issue de la tradition
post-debussyste.
Parmi les chorégraphes qui ont travaillé sur des oeuvres de compositeurs minimalistes, on peut par
exemple citer des artistes aussi divers que : Richard Alston, Susan Buirge, Carolyn Carlson, Lucinda
Childs, Siobhan Davies, Laura Dean, Andy De Groat, Mats Ek, Eliot Feld, Molissa Fenley, Flemming Flindt,
Jean-Claude Gallotta, Peter Goss, Anna Teresa De Keersmaeker, Jiri Kylián, Phyllis Lamhut, Daniel
Larrieu, Lar Lubovitch, Maguy Marin, Peter Martins, Elisa Monte, Mai-Ester Murdmaa, Ohad Naharin, John
Neumeier, Ashley Page, Rodrigo Pederneiras, Jerome Robbins, Heinz Spoerli, Twyla Tharp, Hans Van
Manen. -
Gillet, Ernest
21 décembre 2011, par abdelVioloncelliste et compositeur, Ernest Vital Louis Gillet(1) est né en 1856 et mort à Paris en 1924. Il obtient
un premier prix de violoncelle au conservatoire de Paris en 1874. De 1875 à 1882, il fait partie de
l’orchestre de l’Opéra. Il joue également à l’Opéra-Comique, puis en Allemagne, à Monte Carlo et à
Londres. Ernest Gillet devient ensuite chef d’orchestre du Théâtre Lyrique (théâtre de la Renaissance).
Il a également transcrit pour le piano des oeuvres ou extraits d’oeuvres de Charles Gounod (1818-1893),
Jacques Offenbach (1819-1880), et Georges Bizet (1838-1875). -
Flûte enchantée (La)
21 décembre 2011, par abdelAprès « Délicieuses », une pièce créée en 2002 avec cinq danseurs hip-hop sur « Les Inventions » de Jean
Sébastien Bach, la chorégraphe décide de creuser davantage les rapports de la danse hip-hop à la
musique classique. Pour cela, elle choisit l’opéra le plus populaire de Wolfgang Amadeus Mozart, « La
Flûte enchantée », une oeuvre en deux actes, et s’entoure d’une équipe composée à la fois de danseurs
contemporains et de danseurs hip-hop.
A la question « pourquoi danser un opéra ? », Nathalie Pernette répond : « Pour lui donner une existence
physique, un corps qui lui manque souvent en Occident...un rêve d’opéra total... comme dans l’opéra
chinois. » -
Pugni, Cesare
21 décembre 2011, par abdelSi le nom de Cesare Pugni, compositeur italien du XIXe siècle, est encore cité aujourd’hui, c’est
uniquement pour ses musiques de ballets. Mais même dans ce domaine il faut reconnaître qu’il reste peu
connu. Pourtant il a collaboré avec les artistes parmi les plus célèbres de son époque dans le monde de la
danse : que ce soit des chorégraphes comme Jules Perrot, Arthur Saint-Léon, Paul Taglioni ou Marius
Petipa, ou des danseuses comme Carlotta Grisi, Marie Taglioni, Lucile Grahn, Fanny Cerito, Carolina
Rosati.
Beaucoup de ses réalisations furent de francs succès, mais aujourd’hui toutes semblent oubliées. Le ballet
« La Fille du pharaon » est cependant repris au théâtre Bolchoï de Moscou en mai 2000. Pierre Lacotte en
signe alors la chorégraphie d’après l’originale (1862) de Marius Petipa.
Cesare Pugni n’est de nos jours pas assez reconnu pour susciter des recherches musicologiques
poussées. Ainsi sa biographie reste succincte et imprécise. On parle par exemple de trois cents musiques
de ballets tout en en ayant répertoriées seulement une centaine. -
Sans objet
21 décembre 2011, par abdelNée en 1971, d’origine franco-japonaise, Mié Coquempot a grandi à Genève où elle a reçu une formation
de pianiste de 1974 à 1989. A dix-huit ans, elle s’embarque pour New York où elle suit une formation en
danse à la Julliard School. Au cours de sa carrière d’interprète, menée essentiellement en France, elle a
notamment dansé pour Daniel Larrieu, Odile Duboc, Peter Goss et Serge Ricci. -
De Soto, Olga
21 décembre 2011, par abdelNée en Espagne en 1970, Olga de Soto étudie la danse et la musique dès l’âge de huit ans. Elle poursuit
sa formation en danse à Madrid auprès de Carmen Roche et de Carmen Senra. En 1986, elle fait ses
débuts en tant qu’interprète au sein de la compagnie Contrapuntos avant d’intégrer le Centre national de
danse contemporaine (CNDC) d’Angers l’année suivante.
A sa sortie, elle engage tout d’abord une carrière d’interprète, travaillant pour les compagnies belges les
plus prestigieuses. Avec la chorégraphe Michèle Anne de Mey rencontrée au CNDC, elle danse ainsi de
1989 à 1992, « Trois Danses hongroises de Brahms », « Sinfonica Eroica », « Châteaux en Espagne » et «
Ice ».