Un roman de Christian Bobin, « La Folle Allure », est à l’origine de cette création de Béatrice Massin. Sa lecture déclenche en elle l’envie de travailler sur la joie, le plaisir et sur l’architecture musicale de Jean-Sébastien Bach. Depuis longtemps elle songeait à aborder ce compositeur. Pour sa première approche, elle choisit les deuxième, troisième et sixième concertos brandebourgeois, décidée à en décliner l’allégresse volubile.
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Variations baroques
Articles
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Que ma joie demeure
11 octobre 2011, par abdel -
Eclat des muses
30 septembre 2011, par abdelEn 1983, Christine Bayle quitte la compagnie Ris et danceries pour créer son propre ensemble de musique et de danse anciennes qu’elle baptise : L’éclat des muses. Il s’agit, dans l’esprit de sa fondatrice, de réunir musiciens et danseurs autour d’un projet destiné à poursuivre la recherche tant dans le domaine musical que chorégraphique et à « allier les arts des XVIe au XVIIIe siècles au spectacle vivant d’aujourd’hui. ».
Première des disciples de Francine Lancelot à former sa propre compagnie de danse baroque, Christine Bayle ouvre la voie à Marie-Geneviève Massé (compagnie L’éventail) et Béatrice Massin (compagnie Fêtes galantes). Elle anime avec passion L’éclat des muses et contribue depuis 1983 à la découverte et au rayonnement d’une part oubliée du patrimoine musical et chorégraphique européen. -
Fêtes Galantes
30 septembre 2011, par abdelBéatrice Massin fonde la compagnie Fêtes galantes à la fin de l’année 1993. Elle le fait en suivant le conseil de Francine Lancelot, au moment où la compagnie Ris et Danceries cesse la production et la diffusion de ses spectacles.
Dans un esprit de filiation, Béatrice Massin manifeste le même désir d’approfondir et de faire connaître les multiples aspects de la danse dite baroque. Pour cela, elle fait alors appel à certains des danseurs professionnels formés au style de la « Belle Danse » française par Francine Lancelot.
Béatrice Massin explique : « J’ai cherché un nom qui sonne baroque mais qui ait une filiation vers des oeuvres qui nous sont plus proches. » C’est pourquoi elle baptise sa compagnie en se référant aux titres de tableaux de Jean Antoine Watteau qui inspirèrent à Paul Verlaine ses poèmes « Fêtes galantes », lesquels furent ensuite mis en musique par Claude Debussy et Gabriel Fauré. -
Appartement
23 décembre 2011, par abdelA la fin du XVIIe siècle, le mot « appartement » désigne l’ensemble des réceptions offertes certains soirs, à
partir de 1682, par Louis XIV dans ses Grands Appartements du château de Versailles. En effet, d’octobre
à Pâques, trois fois par semaine, de 18 heures à 22 heures, les salons d’apparat accueillent les courtisans,
conviés à partager divers plaisirs avec la famille royale.
Comme le définit clairement Antoine Furetière dans son « Dictionnaire universel » en 1690, l’appartement
consiste en « une fête ou une réjouissance que le Roi [donne] à toute sa cour dans ses appartements
superbement meublés et éclairés, avec musique, bal, danse, collation, jeu et autres divertissements
magnifiques ».
Le terme s’impose aussi rapidement, par extension, pour désigner ce même type de soirée lorsque la cour
séjourne à Fontainebleau et à Chambord. L’emploi du mot « appartement » cependant décline, dans les
années 1710, au profit de celui de « jeu ». -
La belle danse ou le classicisme français au sein de l’univers baroque
30 septembre 2011, par abdelL’expression belle danse désigne un style qui se développe en France dans la première moitié du XVIIe siècle. Il est rare d’avoir ainsi une dénomination non créée a posteriori, comme par exemple musique classique, baroque, architecture gothique, baroque, néoclassique et bien d’autres, mais bien contemporaine de l’événement.