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Des courts-circuits féconds
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c. La danse tordue de Latifa Laâbissi
26 février 2019, par sophie
Latifa Laâbissi éprouve aussi le besoin de convoquer l’héritage des « danses tordues » au moment même où elle problématise la question des minorités et la violence de la mémoire coloniale dans le champ de la danse contemporaine. Dans Adieu et merci, elle se livre en effet à une « danse sauvage », comme saisie de secousses sur une chanson rock de Bob Dylan reprise par Patti Smith. Elle retrouve les désarticulations associées à cette musique mais aussi les dissociations du corps et les grimaces de Joséphine (...)
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a. Latifa Laâbissi et la Danse de la sorcière
26 février 2019, par Mathilde
On peut observer un court-circuit fécond et intempestif dans le fait que Latifa Laâbissi, formée en France et aux États-Unis à l’abstraction de Merce Cunningham, ait envie de reprendre la Danse de la sorcière (1926) de Mary Wigman alors qu’elle n’a aucun lien avec cette tradition de danse d’expression. Son projet au long cours mené entre 2001 et 2017 a connu de nombreuses déclinaisons : de Phasmes (2001) à Sorcière augmentée (2016) et Witch Noises (2017) en passant par Écran somnambule (2009 et 2012). (...)
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b. L’hommage de Mark Tompkins à Valeska Gert
26 février 2019, par sophie
De la même manière, il est réjouissant de voir revenir l’œuvre de la cabarettiste allemande Valeska Gert par l’intermédiaire de Mark Tompkins, comédien-chorégraphe venu des États-Unis et installé en France. Il lui consacre un hommage en 1998 dans sa pièce Icons dans laquelle il opère un montage de différents éléments propres à l’univers de Gert : ambiance de cabaret, grimaces copiant les photos de Gert en scène ou dans ses films, personnages – boxeur, maquerelle, prostituée, enfant…
Mais Tompkins entrelace (...)