femmeuses en ville

Kyushu, Hyoshidai, Susan Buirge, chorégraphe :
Susan Buirge nous présente un espace hybride, sorte de néo-salon d’artistes, qu’elle a tenté de mettre en place à Kyushu. Les artistes y sont invités à présenter de manière informelle à un public de volontaires des spectacles, concerts, performances artistiques en cours d’élaboration. La chorégraphe insiste sur la nécessité de recréer des lieux de défense de la pensée artistique, permettant aux différents acteurs du milieu de se rencontrer, (...)

Marseille, Porte d’Aix, Madeleine Chiche, artiste :
En traversant son quartier en travaux, Madeleine Chiche évoque l’ambivalence de ses sentiments à son égard, l’impact qu’il a sur elle et s’interroge : que vont produire les nouveaux aménagements sur le comportement des gens ?
Marseille, Endoume, Christine Rodès, auteur, critique chorégraphique :
Christine Rodès emprunte un chemin qui lui est très familier, celui de sa promenade quotidienne. Au fur et à mesure de sa marche, elle (...)

Versailles, le château, Manon Anne, paysagiste : 
Manon Anne, jeune paysagiste, choisit l’entrée du Château de Versailles pour parler de ce qu’elle définit comme l’espace public : un endroit où se côtoient différentes fonctions. Elle s’intéresse notamment au comportement des femmes au sein de cet espace   : Comment y évoluent-elles ? Comment s’y habillent-elles ? Jusqu’à quel point impacte-t-il leur attitude ?
Versailles, Porchefontaine, Caroline Figaro, paysagiste : 
Pour cet (...)

Ivry-sur-Seine, Centre social maison de quartier Monmousseau, Stefania Picciotto, référente famille :
Au pied du centre social dans lequel elle travaille, Stefania Picciotto revient sur son parcours de la Sicile à la France, et se souvient du sentiment de liberté que lui ont conféré les transports en commun lors de son arrivée à Paris. Dans son entretien, elle aborde notamment la nécessité pour les femmes de pouvoir se déplacer à loisir, le rôle des transports publics (une question (...)

Aubervilliers, 4 chemins, Fannie Sosa, alternarratrice :
L’artiste-activiste Fannie Sosa décide de parcourir le quartier des «  Quatre chemins  » à Aubervilliers, où elle a l’habitude d’organiser des twerkshops. Sa longue flânerie est l’occasion pour elle d’interroger la place réservée aux femmes dans cet univers majoritairement occupé par des “hommes-prédateurs”, et d’exposer ses stratégies de réappropriation de l’espace public (lecture à haute voix, twerk, interactions directes avec (...)

Rio de Janeiro, Estaçào Central, Joana Levy, comédienne, metteuse en scène :
Joana Levy découvre, observe et analyse sous l’œil de la caméra les usagers d’une gare très fréquentée. En spectatrice, elle assiste à ce ballet frénétique en s’interrogeant sur la manière dont les hommes et les femmes qui s’agitent autour d’elle se répartissent et organisent cet espace.
Rio de Janeiro, Plage d’Ipanema, Rita Natàlio, artiste :
L’artiste Rita Natàlio pointe l’ambivalence des comportements (...)

Sydney, Opera House, Rhoda Roberts, directrice des programmes aborigènes :
Directrice des programmes aborigènes à l’Opera House de Sydney, Rhoda Roberts tente d’imaginer la réaction des Gadigals (aborigènes) face au débarquement de Robert Cook sur leur côte, à l’endroit où se dresse aujourd’hui l’Opéra de Sydney. Elle tente de reconstituer les lieux de l’époque et interroge la manière dont on s’approprie une terre.
Sydney, Botanical Garden, Kate Stavert, enseignante / activiste / (...)

Olinda, Maria Acselrad, danseuse, anthropologue :
Tout en traversant les rues d’Olinda, Maria Ascelrad s’interroge : qu’est-ce qui fait de nous les citoyens d’une ville ? La danseuse se pose à voix haute des questions sur les notions de citoyenneté, sur les liens qui unissent les habitants à une ville, ou encore sur l’impact que nos origines ont sur notre relation à notre lieu de vie.

London, City Hall, Diana Damian, écrivaine :
Diana Damian choisit le City Hall de Londres pour mettre en évidence les liens entre politique et espace public, en abordant notamment les questions de l’appropriation et du partage de l’espace par des groupes différents (touristes, professionnels…). Sur un plan plus personnel, elle confie ses difficultés à évoluer dans une ville qui la réduit à son statut de mère et la définit en fonction de celui qui l’accompagne. L’écrivaine s’interroge, (...)

Bassano del Grappa, Anna Trevisan, auteure :
Cette promenade est l’occasion pour Anna Trevisan de revenir dans un lieu ressource : le cloître de la vieille bibliothèque de Bassano del Grappa. L’auteure explique dans cet entretien l’importance de ce lieu préservé qui lui a permis, en plaçant la pensée avant le corps, d’entamer sa réflexion sur les questions de genre.