Selon Isabelle Launay, avec 681 représentations entre 1841 et 1999, Giselle est l’un des ballets qui a été le plus dansé à l’Opéra. Sa présence au répertoire est quasi continue à partir de 1932, mais à travers différentes versions.
Un an après sa création, une nouvelle Giselle est en effet produite à Saint-Pétersbourg par le maître de ballet Antoine Titus, puis par Perrot lui-même, qui en propose trois nouvelles versions. De son côté, Coralli conçoit une Giselle en France en 1863, aidé (...)
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I. De variations en variations
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Giselle, d’une version à l’autre
11 octobre 2022, par Mathilde -
Interpréter la folie de Giselle
7 octobre 2022, par MathildeDans le premier acte du ballet, Giselle rencontre un jeune homme dont elle tombe amoureuse, Albrecht, qui se déguise en paysan pour séduire les villageoises. Mais Hilarion, le garde-chasse amoureux de Giselle, découvre la véritable identité du duc et révèle la supercherie. Lorsqu’elle apprend qu’Albrecht est en réalité fiancé à la princesse Bathilde, le choc est tel que Giselle en perd la raison et en meurt. Ce moment du ballet qui conduit à la mort de Giselle est communément nommée « la (...)
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Répertoire et variation
7 octobre 2022, par MathildeQu’est-ce qu’un « répertoire » en danse ? Le terme semble renvoyer à un ensemble d’œuvres fixes et déterminées dans lequel il suffirait de puiser pour pouvoir les danser. Or les ballets n’ont cessé d’être transformés, oubliés, repris au fil des siècles.
Dès le XVIIe siècle, chaque reprise autorise une certaine liberté. Une même chorégraphie peut donner lieu à différentes versions, suivant celui qui la reprend. On voit se multiplier les noms d’auteurs pour un même ballet, signe d’un (...) -
La prise de rôle : paroles d’interprètes
7 octobre 2022, par MathildeSelon Isabelle Launay, la qualité d’une interprétation tient dans un paradoxe fécond : s’inscrire dans une tradition que l’on souhaite ne pas trahir, sans pour autant lui obéir ; créer un moment inoubliable qui s’inscrive dans la série des interprétations mémorables, mais en tentant de les faire oublier. S’appuyer sur l’expérience passée sans la répéter. La marge de manœuvre de l’interprète est complexe et subtile.
Mais quelle que soit l’approche, il s’agit toujours d’un événement en (...) -
Giselle, une œuvre emblématique
30 novembre 2020, par abdelŒuvre emblématique du répertoire romantique, Giselle est chorégraphiée en 1841 pour l’Opéra de Paris par Jean Coralli et Jules Perrot. Coralli, maître des ballets, a réglé les danses d’ensemble et certains pas de deux. Il a chargé le maître de ballet Perrot de composer le rôle-titre et les variations dansées par Carlotta Grisi, celles des différents protagonistes, ainsi que les effets de machines et les scènes mimées. Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Théophile Gautier en écrivent le (...)
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Chez l’interprète, l’art de l’écart
30 novembre 2020, par abdelDe génération en génération, les danseurs et danseuses classiques se transmettent des pas, des enchaînements, dans une forme de consensus de ce que le ballet doit être. Pour autant, ils prennent plaisir à l’écart et chaque danseur qui reprend un rôle peut imprimer sa marque.
Tout au long du XIXe siècle, les danseuses solistes, à l’Opéra, ont ainsi composé leurs variations, insérant leur propre série de pas dans les ballets, les divertissements et opéras signés par le maître de ballet. (...)