Au Judson Dance Theater

Créé le 12 mars 1965 à la Judson Memorial Church à New York, ce solo est ensuite repris sous le titre Screen le 23 mai 1965 au Bridge Theater dans la même ville. Lucinda Childs s’inspire de la technique picturale post-impressionniste du pointillisme, et particulièrement du tableau de Georges Seurat « Le cirque ». La chorégraphe dispose des cercles de papier sur le sol, dont les couleurs sont proches du tableau du peintre. Puis, elle se positionne dos au public et, s’aidant d’un petit (...)

Ce solo est créé le 29 janvier 1965 à l’Alfred Leslie Studio à New York.
Composé de quatre parties, il se déroule sur une bande-son constituée du commentaire d’un match de football américain entre les équipes des Cleveland Browns et des Baltimore Colts. Lucinda Childs utilise successivement des accessoires qu’elle met en relation avec le match commenté : un bâton par exemple qu’elle manipule en fonction du volume sonore du public, un hamac auquel elle est harnachée et qui lui permet de (...)

Ce solo de la chorégraphe est créé le 12 août 1964 à la Washington Square Art Gallery, à New York. La chorégraphe énonce un texte sur scène commentant sa propre action et disserte sur « une position typique de la danse moderne ».
http://inventaire.cnd.fr/archives-e...
Croquis de parcours manuscrit sur papier calque : "Model ’64" [ca février 1973].
http://inventaire.cnd.fr/archives-e...
Manuscrit du texte dit par Lucinda Childs pendant la performance (1964)

Street Dance est née d’une consigne de Robert Dunn faite au groupe du Judson Dance Theater, qui était de créer une danse de 6 minutes. La chorégraphe demande aux spectateurs rassemblés dans un appartement d’observer les danseurs par les fenêtres donnant sur la rue avoisinante. Les danseurs pointent du doigt les immeubles, les panneaux ou autres enseignes de la rue pendant qu’un texte enregistré par la chorégraphe est diffusé au public nommant ces mêmes lieux ou objets. L’utilisation d’un (...)

Solo de la chorégraphe créé à l’Institute of Contemporary Arts de Philadelphie le 24 avril 1964, Carnation est considéré comme un manifeste post-moderniste qu’elle transmettra à plusieurs danseurs au fil de sa carrière, en dernier lieu à sa nièce Ruth Childs.
« C’est désormais à travers la manipulation d’objets qu’elle analyse les gestes quotidiens. Une passoire, des bigoudis, un parachute, les "White Paintings" de Robert Rauschenberg sont disposés sur le corps de la chorégraphe et (...)

Premier solo de la chorégraphe créé lors du programme « A Concert of Dance #4 » à la Judson Memorial Church de New York le 30 janvier 1963, Pastime est accompagné d’une musique de Philip Corner. Ce solo est constitué de trois parties. Dans la première et la troisième partie, la danseuse marche en décrivant des successions de lignes orientées. Dans la deuxième, un tissu extensible l’enveloppe entièrement des épaules à la pointe des pieds, évoquant une intrigante sculpture où le corps, (...)

Au début des années 1960, Lucinda Childs rejoint le cours de composition de Robert Dunn à New York et prend part au Judson Dance Theater, un groupe de chorégraphes et d’artistes dont les expérimentations vont donner naissance à la danse post-moderne. Entre 1963 et 1966, elle crée treize pièces qu’elle présente dans les « Concerts of dance » organisés, pour la plupart, à la Judson Memorial Church. Pastime (1963), Street Dance (1964), Carnation (1964) ou encore Museum Piece (1965) sont (...)