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La lettre d’information de lʼinstitut de pédagogie musicale et chorégraphique (1990-1995)

C’est la seconde publication périodique de lʼInstitut après Marsyas, revue de pédagogie créée trois ans plus tôt en 1987, année où lʼInstitut de pédagogie musicale devient Institut de pédagogie musicale ET chorégraphique (IPMC). Seize numéros de ce bulletin de 4 pages, diffusé gratuitement sur demande, paraîtront d’avril 1990 à septembre 1995, passant de deux à trois numéros par an à partir de 1992. La lettre d’information de lʼinstitut de pédagogie musicale et chorégraphique rend ainsi compte très régulièrement de toutes les activités et projets de l’IPMC, en cours, passés et à venir. Elle fait également mention des interventions et participations de ses membres à des évènements extérieurs concernant l’enseignement et la pédagogie.
Dans le n°3 d’avril 1991, le recrutement d’un responsable de la danse est annoncé, avec le détail des missions dont il aura la charge pour développer activités et outils mis à la disposition des enseignants en danse. Cette information figure en p.3, qui sera la place de la chronique « Danse » où s’exprimera désormais Dominique Dupuy, dès le numéro suivant d’octobre 1991, quelques mois après sa prise de fonction à ce poste dédié à la danse qu’il occupera jusqu’à fin 1995 avec pour objectif de susciter la réflexion, de favoriser et de nourrir les échanges de points de vue autour de la transmission de la danse dans ses différents contextes.
De fait, à partir de la saison 1991-92, on peut constater – en consultant les numéros successifs de La lettre d’information – une nette intensification des manifestations et de nouveaux projets pour la danse. Des collaborations s’établissent également avec d’autres structures comme par exemple lʼOpéra de Paris pour « Fureur de lire, fureur de danser », la Biennale de danse du Val de Marne pour « Fais-moi signe » ou bien encore la Cinémathèque de la danse pour les « Jeudis de la danse » qui par ailleurs, pour une même thématique se dédoublent avec une date à Paris et une date en région. Les stages-colloques « Autres pas » dont il y aura quatre éditions, permettent quant à eux une ouverture vers d’autres domaines de connaissance et de réflexion.
Dans l’éditorial du n°14 de janvier 1995 intitulé « Passé, présent, futur », Caroline Rosoor – qui a succédé́ à Claude-Henry Joubert à la direction de lʼIPMC – fait part du transfert prochain des activités au sein de la future « cité de la musique », annoncé le 18 octobre 1994 lors d’une conférence de presse du ministre de la Culture, Jacques Toubon. Le n°16, à l’automne 1995, informe que l’association loi 1901 IPMC est dissoute et se transforme en « Centre de ressources musique et danse », au sein du nouvel établissement public « cité de la musique ».
Dans sa dernière chronique « Danse », Dominique Dupuy souligne en particulier les progrès effectués en matière de développement, d’encadrement et de soutien du champ de l’enseignement de la danse, et conclut en ces termes : « [Ces] mesures ne conditionnent pas l’institution d’une danse officielle, elles sont un moyen de faire éclore et prospérer la danse que tout un chacun porte en soi dans sa constante alternance entre invention et savoir, science et philosophie. »
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