Du 4 octobre au 23 décembre 2014, la médiathèque a présenté « Reflets de la danse dans les années 14-18 », une exposition regroupant une sélection de documents manuscrits, imprimés et audiovisuels issus des collections du CND. Quelle était la vie chorégraphique à Paris pendant les années 1914-1918 ? Comment les danseurs réagirent-ils aux horreurs de la guerre ? Que dansait-on sur les scènes et en société ? Pièces d’archives et documents d’époque témoignent aussi bien de l’engagement d’une Loïe Füller que des caricatures d’un Rabajoi, des querelles autour du tango que de l’essor de nouvelles danses venues d’Amérique, des galas au profit des victimes de guerre que des revues parisiennes qui continuent malgré le couvre-feu.
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Textes
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Reflets de la danse dans les années 14-18
23 octobre 2014, par Laurence -
Collection particulière
31 juillet 2014, par abdelD’origine sicilienne, Maria Donata d’Urso entreprend des études à la faculté d’architecture et au centre professionnel de danse contemporaine de Rome où elle rencontre l’improvisateur américain Steve Paxton. En 1985, elle part travailler à New York avec Richard Haisma (compagnie Alwin Nikolaïs) et étudie la technique de Merce Cunningham. Elle s’installe à Paris en 1988 et participe aux créations de Paco Decina, Jean Gaudin, Hubert Colas, Francesca Lattuada, Arnold Pasquier, Marco Berrettini, Christian Rizzo et res publica. Entre 1990 et 2000, elle suit en parallèle de son activité de danseuse et de chorégraphe une formation en énergétique chinoise. En 1999, elle crée « Pezzo O », une installation en plein air inspirée de sa rencontre avec Laurent Goldring, collaboration qu’elle poursuit avec « Sculpture mobile n.2 » en 2002. Cette même année, Maria Donata d’Urso crée le solo « Pezzo 0 (due) » à Lisbonne, présenté ensuite en France et à l’étranger. En 2004, elle constitue sa propre structure intitulée « disorienta » pour y développer les projets personnels suivants : « Collection particulière », créée et présentée aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis en juin 2005, « Lapsus » créée et présentée au festival Météores au Havre en mai 2007.
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Monsieur Zéro, famous when dead
31 juillet 2014, par abdelAlexandre Castes compte parmi les douze artistes en résidence au Centre national de la danse (CND) pour la saison 2006-2007. « Monsieur Zéro, famous when dead », ou la mise en scène de son propre hommage, mêle, à l’image de son parcours, danse, théâtre et vidéo. « Alexandre Castres sait tout faire : danser, jouer, filmer... Mais, le comble de son savoir-faire, c’est de laisser sa vitalité insolite l’emmener ailleurs. Un sentir-faire. Les mouvements, les mots, l’imaginaire s’échappent, qu’un long souffle chorégraphique absorbe et redéploie dans une unité d’action. Frottant les textes du philosophe Cioran et de l’humoriste Desproges, il provoque la mort avec panache, en parle avec humour. Si sa pièce était un film, ce serait un polar français des années 1960, dialogues d’Audiard... mais réalisé par Lynch...et avec l’inspecteur Gadget dans le rôle-titre ! »
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Les cahiers des chorégraphes
10 octobre 2013, par Juliette RiandeyArt éphémère par excellence, la danse s’écrit malgré tout, à l’aide de systèmes de notation élaborés mais également de façon plus personnelle sous formes de dessins, croquis, notes descriptives, mots isolés, tracés, plans, grilles... La médiathèque du CND, dont les collections sont riches de ces écrits de chorégraphes, en a exposé une sélection d’avril à juillet 2013. Le texte d’accompagnement présenté ici retrace un certain parcours dans ces documents, hétérogènes et surprenants.
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Maroussia Vossen, danseuse piétonne
8 juillet 2013, par Juliette RiandeyAprès avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. En 1974, elle fait ses débuts en scène avec le danseur et chorégraphe japonais Hideyuki Yano, récemment installé en France.
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François Malkovsky
31 mai 2013, par Juliette RiandeyDe janvier à avril 2012, la médiathèque du CND a exposé des documents autour de François Malkovsky, suite à la donation faite par Suzanne Bodak des archives de l’association Mouvement-Musique qui se consacre à l’enseignement de la danse libre de François Malkovsky et à la diffusion de son œuvre.
La médiathèque a produit à cette occasion un texte d’accompagnement permettant de poser quelques repères biographiques en regard des documents exposés. -
Francine Lancelot, les horizons multiples
31 mai 2013, par Juliette Riandey« Les horizons aux horizons succèdent, les plateaux aux plateaux, les sommets aux sommets. On avance toujours, on n’arrive jamais. » Ainsi Victor Hugo évoquait-il la marche successive des grands esprits dans son poème « La caravane ». On pourrait utiliser la même image pour évoquer le travail et l’œuvre de la seule Francine Lancelot (1929-2003) tant elle a parcouru des terres en apparence éloignées ou disjointes, tant elle s’est abreuvée à des sources distantes et tant elle a – après chaque sommet gagné – engagé d’autres courses.
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Darsonval, Lycette
30 décembre 2011, par abdelAlice Perron naît à Coutances le 12 février 1912. Sa famille, qui s’installe bientôt à Paris, n’a aucun lien avec le milieu artistique. Son père est tailleur, sa mère culottière. L’anecdote - qu’elle se plaît à raconter tout au long de sa carrière - veut qu’elle ait été remarquée, alors qu’elle dansait pour son plaisir sur la butte Montmartre, par une amie de Cléo de Mérode et de Camille Bos qui conseille vivement à sa mère de l’envoyer à l’école de danse de l’Opéra. Agée de douze ans, elle passe l’examen d’entrée devant les maîtres de ballet Albert Aveline et Léo Staats et, bien qu’elle n’ait jamais fait de danse classique, elle est admise. Inscrite en 1925 sous le nom de son beau-père, Leplat, elle débute une longue et cahotique carrière au sein de la prestigieuse institution.
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Trois Siècles de danse à l’Opéra de Paris
30 décembre 2011, par abdelEn 1941, Lycette Darsonval imagine de présenter un spectacle retraçant quelques-unes des étapes marquantes de l’évolution du ballet classique, à travers l’évocation de figures d’interprètes emblématiques et d’oeuvres célèbres. Pour cela, elle conçoit un programme - constitué d’extraits ou de courtes pièces - qui balaye l’histoire de l’art chorégraphique en France, du ballet de cour de Louis XIV jusqu’aux dernières créations (...)
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Nuit vénitienne (La)
30 décembre 2011, par abdelPremière pièce chorégraphiée par Lycette Darsonval qui en incarne le principal rôle féminin, « La Nuit vénitienne » est créée et représentée lors de galas où la ballerine se produit en vedette. La ballet est ensuite inscrit au répertoire de l’Opéra de Paris où il est représenté neuf fois jusqu’au 12 août 1939...