Né à Paris le 11 février 1818, Eugène Lacoste est formé au dessin et à la peinture par Léon Cogniet et Nicolas Gosse. Il parfait son apprentissage au sein de l’atelier des décorateurs de théâtre Charles-Antoine Cambon et Humanité René Philastre. A partir de 1855, il consacre sa carrière à créer des costumes, travaillant pour la plupart des théâtres subventionnés parisiens (dont le Théâtre Lyrique et l’Opéra-Comique).
Il collabore pour la première fois à la réalisation de costumes pour (...)
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Textes
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Lacoste, Eugène
29 septembre 2011, par abdel -
Delibes, Léo
29 septembre 2011, par abdelClément Philibert Léo Delibes (1836-1891), compositeur sous le second Empire, fut le contemporain de Berlioz, Wagner, Bizet, Offenbach, Adam... L’essentiel de son oeuvre est axé sur trois genres qui correspondent à trois grandes périodes de sa vie : les opérettes, les ballets et les opéras-comiques(1). Aujourd’hui seul son ouvrage lyrique « Lakmé » et ses ballets sont encore représentés.
Né en 1836 à Saint-Germain du Val (Sarthe), Léo Delibes vient à Paris avec sa mère en 1847, après la (...) -
Tortola Valencia, Carmen
28 septembre 2011, par abdelSimkie, Simone Barbier de son vrai nom, est née en 1910 en France. Fille de pianiste, elle étudie le piano avant de s’inscrire à l’école de danse de Jeanne Ronsay, où elle s’initie à diverses « danses exotiques ». C’est là, à 16 ans, qu’elle fait la connaissance d’Uday Shankar, invité à enseigner dans l’école. Elle l’aide d’abord à transposer la musique indienne au piano puis devient son élève. Shankar la rebaptise Simkie et, à partir de 1928, la choisit comme la partenaire principale de ses duos. La jeune danseuse l’assiste également dans ses recherches chorégraphiques. C’est ainsi que Simkie se tourne, de manière définitive, vers la danse indienne pour y consacrer toute sa vie.
Le 15 décembre 1928, Simkie et Shankar apparaissent ensemble sur la scène de la salle Pleyel, à Paris, avec Michèle Damour, également une ancienne élève de Jeanne Ronsay et l’une des premières partenaires de Shankar. -
Simkie
28 septembre 2011, par abdelSimkie, Simone Barbier de son vrai nom, est née en 1910 en France. Fille de pianiste, elle étudie le piano avant de s’inscrire à l’école de danse de Jeanne Ronsay, où elle s’initie à diverses « danses exotiques ». C’est là, à 16 ans, qu’elle fait la connaissance d’Uday Shankar, invité à enseigner dans l’école. Elle l’aide d’abord à transposer la musique indienne au piano puis devient son élève. Shankar la rebaptise Simkie et, à partir de 1928, la choisit comme la partenaire principale de ses duos. La jeune danseuse l’assiste également dans ses recherches chorégraphiques. C’est ainsi que Simkie se tourne, de manière définitive, vers la danse indienne pour y consacrer toute sa vie.
Le 15 décembre 1928, Simkie et Shankar apparaissent ensemble sur la scène de la salle Pleyel, à Paris, avec Michèle Damour, également une ancienne élève de Jeanne Ronsay et l’une des premières partenaires de Shankar. -
Shankar, Uday
28 septembre 2011, par abdelUday Shankar est né le 8 décembre 1900 à Udaipur au Rajasthan. Issu d’une famille brahmane bengali, son père, « Pandit » Shyam Shankar Chowdhury, diplômé de l’université de Calcutta, docteur en philosophie, juriste, homme de lettres et musicien est au service du Maharadjah Rana Bhawani Singh de Jhalawar. Il deviendra même son Premier Ministre et plus tard exercera auprès de la Société des nations.
Aîné de sept garçons, dont trois décèdent en bas-âge, Uday Shankar passe sa jeunesse d’abord à Nasrathpur, le village natal de sa mère, Hemangini Devi, près de Bénarès. A 14 ans, il retourne à Jhalawar où il suit une éducation de type européenne à la Durbar High School. Attiré par le dessin, il part à 17 ans étudier la peinture à la Sir J.J. School of Arts de Bombay.
En août 1920, Uday Shankar quitte l’Inde pour rejoindre son père installé à Londres à la suite de déboires politiques. -
Radha
28 septembre 2011, par abdel« Radha » est l’un des tout premiers solos créés par la danseuse américaine Ruth Saint Denis (1879-1968). C’est surtout celui qui, immédiatement remarqué, marque l’essor de la carrière de cette artiste en Europe et aux Etats-Unis. A la suite du succès de « Radha », l’obscure danseuse de music-hall Ruthie Dennis adopte le nom de scène de Ruth Saint Denis, avec lequel elle conquiert une notoriété internationale et devient l’une des chefs de file de ce qui sera considérée comme la première danse moderne. « Radha » ouvrira dans la carrière de Ruth Saint Denis une veine d’oeuvres d’inspiration orientale qui lui vaudront une immense réputation.
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La Meri
28 septembre 2011, par abdelDe son vrai nom Russell Meriwether Hugues, La Meri est née le 13 mai 1898 à Louisville, dans l’Etat américain du Kentucky mais passe l’essentiel de sa jeunesse à San Antonio, Texas, où sa famille s’installe vers 1902. Enfant, elle s’initie à des pratiques artistiques variées. A six ans, elle commence à jouer du violon puis suit des cours de théâtre et de peinture. Adolescente, elle rejoint l’orchestre symphonique local, participe à des spectacles amateurs, expose ses toiles. Elle révèle aussi des talents littéraires : avant même de fêter ses vingt ans, elle publie deux recueils de poésie et écrit plusieurs pièces dramatiques.
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Devi, Amala
28 septembre 2011, par abdelAmala Devi est née à Paris. Son père, comme tous les enfants de la haute société brésilienne, avait fait ses études dans la capitale française, inscrit au lycée Janson de Sailly (Paris, XVIe). Vivant entre la France et le Brésil, il comptait parmi ses amis de nombreux aviateurs dont Alberto Santos-Dumont et Henry Farman. Il épousa une française d’origine espagnole dont il eut une fille, Amala, qui, née prématurément, aurait du voir le jour de l’autre côté de l’Atlantique. Il décède quatre ans et demi après sa naissance.
Amala Devi commence la danse tardivement. Au début des années 1940, elle suit des cours de danse classique auprès de Mathilda Kchessinskaïa, une ancienne première danseuse du Théâtre Mariinski qui avait ouvert une école à Paris en 1929. Mais à la fin de la guerre, elle tombe gravement malade et doit abandonner le projet de devenir danseuse. Elle part pour de longs soins en Suisse, à Lausanne. -
Danseur mondain
28 septembre 2011, par abdelAu sortir de la Grande Guerre, la société française connaît un fort engouement pour la danse qui correspond à l’immense soulagement et à l’euphorie de l’Armistice. Le jazz, apporté par les soldats Noirs-Américains, révèle de nouveaux rythmes ainsi que de nouveaux pas. On découvre avec curiosité et enthousiasme le fox-trot, le shimmy puis le charleston, le black bottom, des danses exotiques qui font suite à celles déjà apparues dans les années 1900-1910 comme le tango, le cake walk...
En réponse à cette fureur de danser, que l’on qualifie alors de « dansomanie », les établissements de danse se multiplient. Sous l’effet de la mode américaine, ils sont désormais appelés « dancings ». Outre les musiciens et les orchestres, on y recrute des danseurs chargés de faire danser les clientes. La profession de danseur mondain est née. -
Danses exotiques
28 septembre 2011, par abdelL’expression « danses exotiques » est employée de la fin du XIXe siècle et jusqu’aux années 1950 pour désigner les danses venues d’ailleurs, qu’il s’agisse de danses représentées dans un espace scénique ou de danses pratiquées dans des espaces sociaux. Son usage correspond à la découverte par la société française, et plus généralement en Europe et en Occident, des formes de danses principalement extra-occidentales. C’est en effet à partir de la fin du XIXe siècle que sont données en France, et plus généralement en Occident, les premières représentations de danses d’Afrique, d’Asie ou encore d’Amérique et d’Océanie.