Robyn Orlin s’est formée en danse classique, puis en danse contemporaine. Après des études à la Royal Academy of Dance de Londres de 1965 à 1972, puis à la London School of Contemporary Dance de 1975 à 1979, Robyn Orlin rejoint le Market Theatre, scène alternative et contestataire du quartier de Newton à Johannesburg.
En 1985, elle retourne à l’université de Londres, auprès de la Laban School at Goldsmith College. De 1990 à 1993, elle part vivre aux Etats-Unis et suit un master au Fine Arts Institute de Chicago. Ce séjour est déterminant dans son parcours et le choix de ses orientations artistiques. Elle revient ainsi en Afrique du Sud avec la volonté de retourner au spectacle vivant, tout en développant, mais en nuançant, l’engagement politique de ses pièces.
Accueil > Archives site > Ressources en ligne > Dossiers et textes > Textes
Textes
-
Orlin, Robyn
28 septembre 2011, par abdel -
Okach, Opiyo
28 septembre 2011, par abdelOpiyo Okach commence sa formation artistique et sa carrière par le mime, devenant ainsi le seul mime professionnel du Kenya. Il devient également le directeur artistique de la première compagnie de danse contemporaine de ce pays. Opiyo Okach fait partie de cette nouvelle génération de créateurs africains travaillant le corps au croisement de la danse, du mime et du théâtre corporel. Il participe, entre 1987 et 1989, à une série d’ateliers de mime avec divers artistes européens qui séjournent au Kenya et se familiarise ainsi avec différents styles et techniques, de la pantomime blanche traditionnelle au mime corporel d’Etienne Decroux.
-
Momboye, Georges
28 septembre 2011, par abdelOriginaire de Côte-d’Ivoire, Georges Momboye est initié aux danses traditionnelles africaines dans l’une des régions les plus riches en sociétés de masques de danse du pays. Il étudie ensuite la mise en scène auprès de son frère, directeur d’une troupe de théâtre à Abidjan. Dès l’âge de treize ans, il donne des cours de danse africaine et suit une formation en danse classique, jazz et modern jazz.
-
Linyekula, Faustin
28 septembre 2011, par abdelDanseur et chorégraphe né en 1974 à Ubundu, dans l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), Faustin Linyekula vit et travaille à Kinshasa. De 1993 à 1997, il suit une formation littéraire et théâtrale au Centre culturel français de Kinsangani auprès de Maître Mwambaye et d’Alain Mollot, metteurs en scène congolais et français. Au cours de cette formation, il interprète, en salle ou en plein air, des adaptations zaïroises d’auteurs dramatiques français comme Molière ou Marivaux, mais également des pièces plus visuelles inspirées de contes.
-
Kôkô, Koffi
28 septembre 2011, par abdelNé à Cotonou au Bénin, Koffi Kôkô est initié aux rites animistes Nago et danse son premier rituel pour les ancêtres et les divinités à l’âge de huit ans. Par la suite, de 1972 à 1975, il suit une formation artistique à Abidjan, en Côte-d’Ivoire, avant de se former aux danses occidentales, classique et contemporaine.
En 1976, Koffi Kôkô s’installe en France et s’intéresse aux formes occidentales de la danse et du spectacle. Il rencontre notamment Peter Goss, Yoshi Oida et Pierre Doussaint. Il se forme également aux Etats-Unis auprès de maîtres américains tels que Alvin Ailey et Katherine Dunham. -
Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other...
27 septembre 2011, par abdelRobyn Orlin vient pour la première fois en France en avril 2000 à l’invitation de La Filature, scène nationale de Mulhouse avec « Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other... ». Le succès et la reconnaissance sont immédiats puisque la chorégraphe se produit tour à tour aux Rencontres chorégraphiques de Seine Saint-Denis, au festival Montpellier danse et au Théâtre de la Ville. En 2004, Robyn Orlin participe à l’inauguration du Centre national de la danse (CND) à Pantin, sous la forme d’une déambulation déjantée intitulée « ...and we decided to erect a monument to dance in France !!!!!! ». De septembre 2005 à fin 2007, la chorégraphe est accueillie en résidence au CND, période à la fin de laquelle elle présente à nouveau « Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other », la pièce marquant sa rencontre avec le public français.
-
Belaza, Nacera
27 septembre 2011, par abdelNée en 1969 à Médéa en Algérie, Nacera Belaza vit et travaille en France. Autodidacte, elle aborde la danse d’une manière « instinctive », selon ses termes. « Je n’ai pas choisi la danse, dit-elle, elle s’est imposée à moi ». Du collège à l’université, elle monte des spectacles plusieurs fois par an. Nacera Belaza qualifie les débuts de sa pratique de la danse et de la chorégraphie de clandestine, car elle la cache à ses parents, ces derniers y étant opposés. D’origine algérienne et de confession musulmane, Nacera Belaza se trouve en effet confrontée à une image de la danse vue comme un art tabou. « Dans la culture arabe, la danse reste associée à la perversion. J’essaie donc de mettre le plus de douceur possible dans mes gestes et de rester fidèle à mes convictions ». Dès lors, la jeune femme se situe au cœur d’un paradoxe, considérant sa foi comme le « déterminant essentiel de l’ensemble de sa démarche ».
-
Afrique en créations
27 septembre 2011, par abdelEn janvier 1990, le ministère français de la Coopération organise une rencontre entre trois cents créateurs africains et français à Paris afin de mener une réflexion autour de deux thèmes majeurs : le rôle des artistes et des intellectuels dans l’évolution des pays africains et l’importance de la dimension culturelle dans le développement économique et social du continent africain.
-
Abila
27 septembre 2011, par abdel« Abila » est une création du chorégraphe contemporain kenyan Opiyo Okach qui, depuis 2000, vit et crée entre la France et l’Afrique. Après plusieurs pièces, dont notamment un trio et un solo, Opiyo Okach s’attèle avec « Abila » à une forme plus complexe de danse : un quintet avec installation sonore et vidéo.
-
Regard du cygne
27 septembre 2011, par abdelSitué sur les hauteurs de l’est parisien, un ancien relais de poste du XVIIe siècle proche de la ruine est transformé en studio de danse. Fondé par Alain Salmon et Amy Swanson, il ouvre ses portes en 1984 sous le nom de studio le Regard du cygne. Si son appellation ne renvoie pas à son ancienne fonction postale, elle relève un peu de l’histoire de son site et de l’identité de ses fondateurs.
Amy Swanson explique : « en haut à Belleville, il y a une espèce de ruche, en pierre de taille, qui s’appelle un regard. Cela permettait de vérifier le niveau d’eau des aqueducs au XVIIIe siècle. Le cygne, cela vient de mon nom, Swanson. Les cygnes sont le symbole de la beauté et de la grâce. Pour nous, c’est surtout la vocation de chercher notre propre langage en danse pour exprimer ce qu’on a à dire. » Un nom donc à la fois topographique et personnel qui n’est pas sans rappeler l’étymologie du terme spectacle ou l’opération de la vue, et donc à l’une des fonctions de cet espace.