En 1969, Françoise et Dominique Dupuy, alors directeurs artistiques des Ballets modernes de Paris (BMP), décident de créer, parallèlement à leurs activités de création, une structure entièrement dédiée à la pédagogie de la danse contemporaine. Entourés notamment de Jerome Andrews, Jacqueline Robinson et Roger Ribes, ils élaborent de nouveaux moyens d’action pour la formation initiale et professionnelle en danse. L’activité des Rencontres internationales de danse contemporaine (RIDC) se décline en cours réguliers, assurés dans le cadre d’un institut de formation créé à Paris, en stages et en séminaires, véritables quartiers d’été des RIDC qui se déroulent dans différentes villes.
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Textes
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Rencontres internationales de danse contemporaine
27 septembre 2011, par abdel -
Rencontres chorégraphiques internationales de Seine Saint Denis
27 septembre 2011, par abdelC’est à Jaque Chaurand que l’on doit la création du premier concours chorégraphique intitulé « Le Ballet pour demain » en 1969. Sa riche expérience de danseur, chorégraphe et pédagogue (et, ce notamment à l’étranger) le fait beaucoup réfléchir sur l’état de la profession en France. « Quand je suis revenu en France, après trois ans passés au Brésil où je ne m’étais pas arrêté un seul jour de danser, chorégraphier ou enseigner, j’ai été consterné de voir que la danse, en France, n’avait pas évolué d’un iota : quelques compagnies vivotaient toujours aussi mal, la danse officielle était toujours aux mains de Lifar, les rares programmateurs préféraient les grandes compagnies comme le Ballet de Monte-Carlo et les mêmes critiques pontifiaient toujours avec leurs mêmes idées très arrêtées. J’avais l’impression de visionner un vieux film. »(1) L’immobilisme dont la danse pâtit pousse l’homme d’initiative qu’est Jaque Chaurand à prendre les choses en main et à mettre en place « une machine qui allait servir de résonateur et de baromètre au développement de la "nouvelle danse" »
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Mas de la danse (Le)
27 septembre 2011, par abdelL’association du Mas de la danse est créée le 2 novembre 1995 sous la direction de Françoise et Dominique Dupuy. Logée dans leur résidence familiale de Fontvieille, cette association regroupe un centre d’études et de recherches consacré à la danse contemporaine, qui s’investit tant sur le plan régional que national et international. Par les moyens qu’il met à la disposition des danseurs et les nombreuses activités qu’il organise, le Mas de la danse constitue un lieu privilégié de rencontres, de réflexions et de créations autour l’art chorégraphique.
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Les Hivernales d’Avignon
27 septembre 2011, par abdelLes événements de mai 1968 n’ont pas été sans répercussions dans le milieu de la danse. Il s’en est dégagé un climat d’enthousiasme, de profond désir d’expression et de création de la part des danseurs et chorégraphes de plus en plus nombreux mais pâtissant d’un réel manque de structure, de moyens et de reconnaissance. On assiste donc à une sorte d’explosion de la danse dans les années 1970, non pas en réaction aux multiples soutiens publics mais aux initiatives individuelles de personnalités telles que Jaque Chaurand par exemple à qui l’on doit la création du premier concours chorégraphique intitulé « Le Ballet pour demain » crée en 1969. Cette manifestation nommée par la suite concours de Bagnolet va permettre à l’art chorégraphique non-institutionnalisé de se professionnaliser. Dans son sillage vont se mettre en place d’autres événements dont la première Semaine de la danse en 1979 animée par Dominique Dupuy, Susan Buirge, Nana Gleason, le Théâtre du mouvement et Elsa Wolliaston. Cet événement est organisé sous l’égide de l’association Rencontres vauclusiennes d’art chorégraphique et d’expression corporelle fondée par Dominique Dupuy et un collectif de professeurs d’éducation physique du Vaucluse. Amélie Grand prend les rênes de cette association qui sera renommée « Danse et rencontre » puis « Iquatre » puis « Hivernales ».
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FNB Vita Awards
27 septembre 2011, par abdelA la fin des années 1970, l’absence de soutien économique rend difficile la production régulière de spectacles de danse contemporaine en Afrique du Sud et par là, la constitution d’un public de danse averti. Dans un contexte où d’un côté, les danseurs et les chorégraphes sont livrés à eux-mêmes, et d’un autre, les spectateurs ne sont pas familiarisés à cette discipline artistique, le futur de la danse moderne sud-africaine semble sombre. S’impose alors la nécessité de créer une communauté de danse afin d’acquérir une légitimité locale et à terme une reconnaissance internationale. Le lancement du festival FNB Vita Dance Umbrella en 1989 va participer à cette explosion de la danse sud-africaine contemporaine.
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Etoile du Nord (L’)
27 septembre 2011, par abdelLe théâtre du numéro 16 de la rue Georgette Agutte connaît dans sa jeune histoire plusieurs changements d’appellation qui reflètent les bouleversements qu’il subit. La salle construite dans les années 1970 est exploitée dans un premier temps sous le nom de Théâtre Paris-Nord, mais elle cesse rapidement son activité et disparaît de la scène parisienne. Quelques années plus tard, en 1979, la salle laissée à l’abandon est redécouverte par deux compagnies théâtrales, la Compagnie des 2R et le Théâtre fantôme, qui se réunissent pour constituer une équipe de programmation. La salle adopte alors le nom de Dix-huit Théâtre, appelé familièrement « le Dix-huit » par les habitués.
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Ecole des sables (L’)
23 septembre 2011, par abdelQuinze ans après la fermeture de l’école Mudra Afrique, fondée par Maurice Béjart et dont elle fut directrice pendant cinq ans, la chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny décide en 1996 d’implanter un complexe destiné à favoriser le développement et la professionnalisation de la danse contemporaine en Afrique. Cette structure, installée dans le village sénégalais de Toubab Dialaw, abrite le Centre de danses traditionnelles et contemporaines africaines, baptisé également Ecole des sables, et la compagnie permanente Jant-Bi dirigée par Germaine Acogny.
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Denishawn School
23 septembre 2011, par abdelL’été 1915 est marqué à Los Angeles par l’ouverture d’une nouvelle école de danse. Ses concepteurs, Ruth Saint Denis (1879-1968) et Ted Shawn (1891-1972), se sont mariés un an plus tôt. Si Ruth Saint Denis est une star de la danse depuis 1906 - date de création de son premier solo orientalisant, « Radha » -, Ted Shawn n’a fait ses débuts de chorégraphe qu’en 1913. Le couple rêve d’une école de danse d’un genre inédit. Selon Ted Shawn, la danse englobe « la façon dont tous les êtres humains, quelle que soit leur race ou leur nationalité, à n’importe quelle période de l’histoire, bougent en rythme dans le but de s’exprimer »
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Danse en prison
23 septembre 2011, par abdelLieu d’enfermement par excellence, la prison moderne engage à la fin du XIXe siècle un lent processus d’ouverture qui s’envisage d’abord sur un mode culturel, avec la création de bibliothèques. A partir des années 1930, la culture physique est introduite, mais avec réticence, suspectée de favoriser l’évasion des détenus en les fortifiant. Puis ce processus d’ouverture des prisons, enclenché par la réforme Amor à la Libération, s’accélère au milieu des années 1970, toujours essentiellement à travers la promotion de la lecture et l’augmentation du nombre de bibliothèques en détention. Dans les années 1980, avec l’introduction de téléviseurs en cellule, l’action culturelle prend réellement de l’ampleur, dans un souci de contrebalancer l’influence de la culture télévisuelle. C’est à ce moment-là que la pratique de la danse contemporaine en prison est également amorcée.
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Biennale de danse du Val-de-Marne
23 septembre 2011, par abdelLa Biennale nationale du Val-de-Marne est créée en 1981 par Michel Caserta, sous l’égide du conseil général du Val-de-Marne. Elle fait suite à un festival unique en 1979 à Vitry-sur-Seine, organisé conjointement par la municipalité, le Théâtre Jean Vilar et l’Ensemble chorégraphique de Vitry-sur-Seine dont Michel Caserta assume la direction artistique. Celui-ci raconte : « Il faut remonter au Festival de la danse qui eut lieu à Vitry en 1979 et aux difficultés que rencontrait à l’époque l’Ensemble chorégraphique de Vitry. Il fallait, pour la survie [...] de ce dernier, qu’il se passe quelque chose, d’où l’idée de se préoccuper de la diffusion de la danse d’une manière générale. En aidant l’ensemble de la profession, l’Ensemble chorégraphique s’aidait lui-même. »