En 1947, Jacqueline Robinson fonde son propre studio à Nottingham, baptisé le Jacqueline Robinson Dance Studio. Avec cette initiative, elle inaugure « une attitude d’artisan de la danse » selon laquelle une création chorégraphique s’élabore dans le cadre d’un atelier.
Installée à Paris l’année suivante, Jacqueline Robinson reconstituera en 1950 le studio de Nottingham dans son appartement de la rue de Constantinople, obéissant à la même conception artisanale de la danse.
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Textes
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Atelier de la danse
23 septembre 2011, par abdel -
Librairie-galerie La Danse
23 septembre 2011, par abdelLe rayonnement de la librairie-galerie La Danse, créée le 15 juin 1951 par Gilberte Cournand, 20 place Dauphine, au coeur de Paris, fut considérable et elle devint très vite un lieu de rencontre très apprécié des aficionados et des artistes de la danse, « le rendez-vous international » de cet art selon Gilberte Cournand, et un passage obligé pour tous ceux qui le pratiquaient ou s’y intéressaient. Constitué d’abord de dessins et tableaux qui lui étaient prêtés ou qu’elle avait commandés, le fonds de la librairie est devenu au fil des années « cette caverne d’où surgissent des trésors » qu’évoque Odette Joyeux en 1981 dans une dédicace à Gilberte Cournand. Place Dauphine, puis rue de Beaune à partir de 1965, la librairie-galerie sera jusqu’en 1989, un « sanctuaire du ballet et de la danse », sous toutes ses formes, abondant en livres, objets et oeuvres d’art, mais aussi un carrefour où se retrouvent les artistes et leurs admirateurs.
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Donation G. Cournand
23 septembre 2011, par abdelSoucieuse de transmettre au public d’aujourd’hui et de demain ses livres et archives, et de contribuer à la constitution d’une vaste bibliothèque consacrée à la danse, Gilberte Cournand fait donation à l’Etat d’une large part de sa collection personnelle le 9 janvier 2001. Ce fonds est déposé à la médiathèque du Centre national de la danse (CND) dont il constitue le coeur des collections, permettant, selon le voeu de la donatrice, qu’à travers ce patrimoine documentaire « les grandes oeuvres et artistes de la danse [continuent] à susciter l’intérêt des amateurs, danseurs et chercheurs, et qu’au-delà de sa librairie-galerie La Danse se transmette la passion de toute une vie ! »
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Jérôme Bel par Jérôme Bel
23 septembre 2011, par abdelCréé en 1995 au festival Bellones Brigittines à Bruxelles, « Jérôme Bel » est la deuxième pièce du chorégraphe français Jérôme Bel. Ce quintette réunit une chanteuse, Yseult Roch, et quatre interprètes, Gisèle Tremey, Frédéric Seguette, Claire Haenni et Eric Lamoureux, qui n’apparaît sur scène qu’à la fin de la pièce.
« Jérôme Bel » est une pièce construite autour d’un dispositif minimal et austère, qui place les interprètes nus devant des tableaux noirs. L’éclairage de scène est constitué d’une simple ampoule portée par une interprète, alors que la musique résulte du chant d’une autre interprète. Deux danseurs exposent ensuite leur corps, pointant lentement du doigt leurs grains de beauté, jouant avec leur peau en la malaxant ou encore en l’utilisant comme support de tracés et dessins au rouge à lèvres. -
Jérôme Bel à travers la presse
23 septembre 2011, par abdelEn 2004, Jérôme Bel a fait donation à la médiathèque du Centre national de la danse d’un ensemble important d’articles de presse concernant son travail : plus de 500 articles parus entre 1995 et 2004 sur l’oeuvre controversée du chorégraphe. Ces articles publiés dans différents pays du monde - essentiellement en Europe (France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et pays scandinaves) mais aussi au Brésil, au Japon et en Israël - offrent un vaste aperçu sur la réception critique des pièces. Ainsi, à propos des corps nus exposés dans la pièce « Jérôme Bel », les réactions sont particulièrement contrastées en fonction des pays : « En Italie, par exemple, ils nous est pratiquement impossible de la montrer parce que les spectateurs n’y voient que des corps nus, ils ne peuvent pas s’abstraire de cette première perception et lire le spectacle. En revanche, aux Pays-Bas, les spectateurs se foutent totalement de la nudité en tant que telle, ils se concentrent donc immédiatement sur le spectacle lui-même »
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Dernier Spectacle (Le)
23 septembre 2011, par abdelCréé en 1998, « Le Dernier Spectacle » déjoue les codes qui régissent et fondent la représentation. Dès la première séquence, un interprète entre en scène habillé de manière ordinaire et déclare au public : « Je suis Jérôme Bel ». Puis, un autre interprète en tenue de sport et muni d’une raquette annonce : « I am André Agassi », avant de frapper quelques balles contre le mur du fond de scène. Ensuite, un interprète en costume d’époque se présente : « I am Hamlet ». Enfin, une danseuse affublée d’une perruque blonde et d’une robe blanche entre en scène et dit : « Ich bin Suzanne Linke » avant d’entamer un solo de danse. Ces quatre figures représentent une « savoureuse dissertation sur les différentes dimensions du spectacle aujourd’hui ».
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Bel, Jérôme
23 septembre 2011, par abdelNé en 1964, Jérôme Bel, après avoir suivi ses premiers cours de danse au lycée puis à Bordeaux, entre au Centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC) à l’âge de 20 ans, pour une année, la greffe ne prenant pas. « Pour mes parents, confie-t-il, ça restait encore dans le domaine du possible en raison du mot " national " dans le nom de l’école ! Ils prenaient vingt candidats sur quelque trois cents, j’y allais un peu les mains dans les poches et j’ai été pris. J’ai très vite beaucoup travaillé, j’étais souvent distribué en solo. Au bout d’un an, j’en ai eu marre, je voulais avoir des expériences plus difficiles. »
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Trajectoires
23 septembre 2011, par abdel« Trajectoires » de Dominique Dupuy est créé au Centre culturel du Cours Julien à Marseille le 10 février 1981. Cette création qu’il interprète lui-même sur l’oeuvre électro-accoustique d’Igor Wakhévitch se compose de solos, reliés entre eux comme les différentes étapes d’une méditation sur le temps : « Réflexion sur le temps, réflexion sur la fatalité. Réflexion imprégnée d’un parfum léger d’hindouisme, à laquelle sa tenue même n’est pas étrangère, ni la musique de Wakhévitch qui, lui-même, en est profondément marqué. » Découpée en quatre parties, l’oeuvre se compose d’un prologue, de deux chapitres et d’un épilogue.
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Skirt dance
23 septembre 2011, par abdelNuméro en solo dansé par une femme, la skirt dance (danse de jupe) fait son apparition dans les théâtres de music-hall britannique autour de 1875. C’est le chorégraphe anglais John d’Auban qui conçoit le principe de ce genre de solo, mais c’est à la ballerine Kate Vaughan que revient l’idée d’abandonner le tutu, trop rigide, pour le remplacer par une longue jupe flottante, dont le mouvement fait partie intégrante de cette danse. Le terme même de skirt dance quant à lui est inventé par les critiques dans le sillage des premières représentations, au Gaiety Theatre de Londres, de la danseuse anglaise ainsi costumée. Beaucoup d’effet
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Sangalli, Rita
23 septembre 2011, par abdelNée en Italie à Antegnate le 20 août 1849, Rita Sangalli est formée à l’école de la Scala, à Milan par Auguste Hus. Elle fait ses débuts dans ce théâtre en 1862, mais c’est à l’étranger qu’elle poursuit toute sa carrière. Engagée au Her Majesty’s Theatre de Londres en 1866, elle part pour New York où elle triomphe en compagnie de sa compatriote Maria Bonfanti dans « The Black Crook », extravaganza(1) créée le 12 septembre 1866. Elle monte ensuite une compagnie avec laquelle elle se produit (...)