Dans son mémoire de D.E.A. d’Arts plastiques, rédigé en 1985, Patrick Bossatti questionne sa démarche de dessinateur de danse à partir de son travail au cours des répétitions de la compagnie de danse Astrakan pour la création de la pièce chorégraphique de Daniel Larrieu Romance en stuc (18 mars-24 juillet 1985). Il explique comment, bien que « subissant », à l’instar d’autres peintres ou dessinateurs de la danse, une certaine fascination pour la « notation précise et exacte d’une position », « c’est ailleurs, dans ce [qu’il] imagine et ce [qu’il] ressent vis-à-vis du mouvement », qu’il souhaite situer sa pratique de dessinateur.
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Textes
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Dessiner la danse, selon Patrick Bossatti : le risque du regard critique
21 décembre 2011, par abdel -
Petite histoire de Mana danse de nada
21 décembre 2011, par abdelChacune des représentations publiques de la « Mana danse » débutait par une introduction orale de Patrick Bossatti, racontant la genèse et l’esprit de cette œuvre commune au dessinateur et au danseur.
Voici la transcription de l’une de ces présentations (1990) :
« — Bonjour à tout le monde. Pour ceux qui me connaissent peu ou qui ne connaissent pas cette histoire, je vais raconter d’où vient cette danse. Je suis dessinateur, Bertrand [Lombard] est danseur, et depuis une dizaine d’années, je dessine les danseurs en studio. Dessiner les danseurs en studio, ça ne veut pas dire dessiner les chorégraphies, c’est à dire que d’après les dessins que je fais, les chorégraphes ne peuvent pas remonter leurs pièces. En revanche, [ce sont] des dessins qui s’intéressent beaucoup plus à l’interprétation, et aux états d’interprétation des gens qui sont en train d’apprendre les chorégraphies.
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Patrick Bossatti
21 décembre 2011, par abdelNé en juin 1961 à Grenoble, Patrick Bossatti, après un Bac expérimental en Arts Plastiques, suit des études à l’École des Beaux-Arts de Reims (section Dessin animé), puis soutient une maîtrise (« Corps / Décors », 1984), un DEA (« Corps - Figures : Le Trajet des apparences », 1985) et un doctorat en Arts plastiques (1993), à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris I). Parallèlement, il expose ses travaux graphiques au Salon de Montrouge en 1985, à la galerie du Théâtre de la Bastille en 19841, 1985 et 1986.
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Boivin, Dominique
21 décembre 2011, par abdelNé à Mont Saint Aignan le 13 décembre 1952, Dominique Boivin est formé dès l’âge de six ans à la danse acrobatique, puis à la danse classique entre dix et dix-huit ans. Il s’initie ensuite à la danse contemporaine avec Carolyn Carlson avant d’entrer en 1973 au Théâtre des arts de Rouen en tant que soliste. En 1975, il rejoint le Ballet théâtre contemporain d’Angers et, l’année suivante, entre au Ballet de la cité dirigé par Catherine Atlani à Rouen.
Son passage au Centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC) alors dirigé par Alwin Nikolais sera déterminant dans sa carrière : « Sa rencontre avec Alwin Nikolais, roi de la lumière et de l’illusion, lui donne le goût de l’accessoire, utilisé comme un prolongement du corps »(1). Grâce à une bourse d’état obtenue en 1980, Dominique Boivin achève ensuite sa formation pendant deux ans à New York avec Merce Cunningham et Douglas Dunn. -
Beau Geste
21 décembre 2011, par abdelChristine Erbé, Isabelle Job, Christine Graz, Dominique Boivin et Philippe Priasso se rencontrent en 1980 à Angers au sein de la compagnie du Centre national de danse contemporaine (CNDC) alors dirigée par Alwin Nikolais. A son départ en 1981 et après avoir été réunis dans la pièce « Météo Marine » de Dominique Boivin, ils fondent ensemble à Rouen un collectif artistique nommé Beau Geste qui regroupe sept personnalités à la fois interprètes et chorégraphes issus du CNDC.
Outre des créations collectives, les membres de Beau Geste signent des pièces individuelles. En 1984, la plaquette du groupe précisait déjà que « parallèlement à des démarches communes à tous les danseurs de la compagnie, une recherche artistique personnelle se manifeste chez chacun, par la création de solos ou par des interventions ponctuelles dans d’autres compagnies ». Certains membres ont fondé par la suite leur propre compagnie de danse contemporaine. -
A quoi tu penses ?
21 décembre 2011, par abdelLe chorégraphe Dominique Boivin et l’écrivain Marie Nimier ont fait connaissance en 2003 à la Ferme du buisson, dans le cadre du festival Temps d’images. Pour la seconde édition de ce festival européen dédié à la rencontre entre les arts du spectacle vivant et ceux de l’image en mouvement(1), les organisateurs ont l’idée de composer des équipes d’artistes venus d’horizons différents, afin de favoriser des rencontres inattendues et de susciter des oeuvres délibérément hybrides. C’est ainsi que Dominique Boivin, Marie Nimier et le vidéaste Joël Calmettes se voient proposer un chantier de création en commun. A eux de définir la nature du projet et de trouver un terrain de dialogue fructueux.
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Uesugi, Mitsuyo
21 décembre 2011, par abdelDans sa jeunesse, Mitsuyo Uesugi étudie la danse classique à Tokyo. Dès 1967, elle danse avec la Momoko Tani Ballet Company. En 1969, elle participe à une comédie musicale et crée ses premiers spectacles avec des acteurs et des musiciens, dans la série de spectacles intitulée « Espace de l’angoisse ».
A cette époque, elle travaille également comme modèle pour des sculpteurs et cette expérience corporelle immobile est déterminante pour l’évolution de sa danse. Jean Viala précise en quoi son travail de modèle pour le fameux sculpteur japonais Churyo Sato, nous aide à comprendre sa danse : « Modèle : c’est, immobile, rentrer dans la lumière et réveiller les flux vitaux du corps tout entier pour atteindre une présence plus aiguë. Et le secret de sa danse se cache là : arriver à une densité maximum de l’être, parvenir à une intensité qui imprègne peu à peu par osmose l’espace autour d’elle. La danse de Uesugi évolue entre ces deux pôles : le poids de la vie, et cet abandon dans l’espace. Danse toute de présence, comme une respiration sereine de l’être. » -
Ikeda, Carlotta
21 décembre 2011, par abdelCarlotta Ikeda s’initie à la danse classique avant de suivre de 1960 à 1964 une formation en danse moderne, marquée par l’héritage de Mary Wigman et Martha Graham. C’est en référence à la danse classique et à la ballerine Carlotta Grisi, que Carlotta Ikeda choisira son pseudonyme, « pour marquer l’irréductible opposition entre le ballet et le butô ».
Lorsque Carlotta Ikeda voit danser pour la première fois Tatsumi Hijikata, le fondateur du butô, elle décide d’orienter sa danse et sa carrière dans une nouvelle direction : « J’étais à l’université de Tokyo, j’avais appris la danse, travaillé la technique classique, qui reste la base pour connaître son corps, mais je me trouvais devant un mur. En voyant Hijikata dans les années 1970, j’ai su que j’avais la solution pour traverser le mur. » -
Butô
21 décembre 2011, par abdelLe butô est une recherche chorégraphique développée dans la seconde moitié du XXe siècle par Tatsumi Hijikata, chorégraphe japonais né en 1928. Installé à Tokyo à partir de 1952, T. Hijikata commence à travailler avec un petit groupe d’artistes, souvent issus des arts plastiques. En 1954, il rencontre le danseur Kazuo Ohno et leur travail chorégraphique commun donne naissance à plusieurs oeuvres caractéristiques et fondatrices du butô. Les deux hommes s’influencent l’un l’autre et sont ainsi considérés, tous deux, comme les fondateurs du butô. Kazuo Ohno précise ainsi ce mélange d’influence et d’admiration qui les unissait : « Bien que plus jeune que moi, Hijikata était mon maître, mais lui considérait que j’étais le sien. »
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Sans objet
21 décembre 2011, par abdelNée en 1971, d’origine franco-japonaise, Mié Coquempot a grandi à Genève où elle a reçu une formation
de pianiste de 1974 à 1989. A dix-huit ans, elle s’embarque pour New York où elle suit une formation en
danse à la Julliard School. Au cours de sa carrière d’interprète, menée essentiellement en France, elle a
notamment dansé pour Daniel Larrieu, Odile Duboc, Peter Goss et Serge Ricci.