Artistes et performeuses engagées : petite généalogie selon Cécile Proust

Cécile Proust inscrit sa pensée et son travail de création dans la lignée des artistes activistes et féministes qui l’ont précédée et qui accompagnent au quotidien ses réflexions et recherches artistiques. Tout en concevant et développant ses projets de femmeusesactions, elle convoque – dans des textes écrits à la demande du CND entre 2007 et 2009 – le souvenir et les œuvres de plusieurs Womenartists [1] majeures à ses yeux, dont elle retrace le parcours et l’impact, dessinant ainsi une forme de généalogie dans laquelle on peut inscrire sa propre démarche de danseuse et chorégraphe.

  • «  Votre corps est un champ de bataille  »
    Du corps objet au corps sujet, des années 1960 à l’an 2000  : Gina Pane, Ana Mendieta, Hannah Wilke, VALIE EXPORT, Orlan, Carolee Schneemann, Barbara Kruger, Jenny Holzer
  • Féminismes et postmodernité
    A partir des années 1960 et 1970, la contestation et la déconstruction mises en œuvre par les artistes féministes concernent autant leur conception de l’art que leur condition de femme   : Sherrie Levine, Louise Lawler, Barbara Kruger, Jenny Holzer, Adrian Piper, Cindy Sherman
  • Bad Girls
    Le post-féminisme et la génération queer   : Annie Sprinkle, Zoe Leonard, Sarah Lucas, Dayna McLeod, Steven Cohen


[1pour reprendre le titre du livre dirigé par Uta Grosenick auquel Cécile Proust se réfère volontiers  : Women Artists  : Femmes artistes du XXe et du XXIe siècle, éd. française, Taschen, 2001