Bals nègres

A l’origine, les bals nègres sont des lieux dans lesquels, à Paris, au début des années 1920, les membres de la communauté antillaise se retrouvent pour danser. Bientôt ils suscitent l’engouement d’une clientèle attirée par les danses exotiques et font l’objet d’une véritable mode dans les années 1930.
Dans l’entre-deux-guerres, la communauté antillaise vivant à Paris est estimée à environ une dizaine de milliers de personnes. Elle est constituée d’un petit groupe de notables et de fonctionnaires, représentants d’une bourgeoisie métisse expatriée, arrivée en France depuis le XIXe siècle et bien intégrée dans la vie politique, sociale et culturelle de la métropole. C’est dans des cafés et des bistrots qu’elle se retrouve, pour écouter de la musique antillaise, danser la biguine et d’autres danses à la mode.