Eléments biographiques sur Dinah Maggie

Après une formation universitaire en lettres et sciences, Dinah Maggie (1903-1989) travaille en tant qu’ingénieur chimiste à la faculté de médecine de Paris puis au ministère de l’industrie, tout en poursuivant ses activités chorégraphiques. Très active dans la Résistance, elle devient critique de danse au journal Combat puis, après la disparition de ce dernier, au Quotidien de Paris. Dans les années 1950, Dinah Maggie participe aux Archives Internationales de la Danse en tant que conférencière, activité qu’elle exerce également pour Danse et Culture avec Jean Dorcy. En 1954, elle fonde l’Association française de recherche et études chorégraphiques (AFREC) - Théâtre d’Essai de la danse qui a beaucoup oeuvré pour la promotion et la reconnaissance de la danse moderne en France. Elle participe, dès sa fondation par Théodore d’Erlanger, en 1955, à L’École Supérieure d’Études Chorégraphiques (ESEC) où elle est en charge des cours de danse moderne. En 1962, Dinah Maggie créée la Tribune des critiques de danse qui regroupe en autres Marcelle Michel, Edmond Linval, Michel Hoffmann, M.J. Béraud-Villars, Marie Brillant, Paul Bourcier, André-Philippe Hersin etc...En 1971, elle organise l’inauguration de l’Espace Cardin et continue son activité professionnelle jusqu’en 1982.