Danseur mondain

Au sortir de la Grande Guerre, la société française connaît un fort engouement pour la danse qui correspond à l’immense soulagement et à l’euphorie de l’Armistice. Le jazz, apporté par les soldats Noirs-Américains, révèle de nouveaux rythmes ainsi que de nouveaux pas. On découvre avec curiosité et enthousiasme le fox-trot, le shimmy puis le charleston, le black bottom, des danses exotiques qui font suite à celles déjà apparues dans les années 1900-1910 comme le tango, le cake walk...
En réponse à cette fureur de danser, que l’on qualifie alors de « dansomanie », les établissements de danse se multiplient. Sous l’effet de la mode américaine, ils sont désormais appelés « dancings ». Outre les musiciens et les orchestres, on y recrute des danseurs chargés de faire danser les clientes. La profession de danseur mondain est née.