Dessiner la danse, selon Patrick Bossatti : le risque du regard critique

Dans son mémoire de D.E.A. d’Arts plastiques, rédigé en 1985, Patrick Bossatti questionne sa démarche de dessinateur de danse à partir de son travail au cours des répétitions de la compagnie de danse Astrakan pour la création de la pièce chorégraphique de Daniel Larrieu Romance en stuc (18 mars-24 juillet 1985). Il explique comment, bien que « subissant », à l’instar d’autres peintres ou dessinateurs de la danse, une certaine fascination pour la « notation précise et exacte d’une position », « c’est ailleurs, dans ce [qu’il] imagine et ce [qu’il] ressent vis-à-vis du mouvement », qu’il souhaite situer sa pratique de dessinateur.