Il existe aussi un « dehors », fût-il relatif, qui permet aussi un travail essentiel d’assimilation des savoirs et des répertoires : le « dehors » d’une relation choisie (et par là même plus active) avec un Maître singulier dans son studio, relation spécifique non plus d’élève à professeur mais de disciple à Maître. Tous les danseurs font référence à ces cours parallèles, cours privés et souvent particuliers que l’on pourrait appeler « buissonniers », comme un fondement déterminant de leur travail. Ces derniers se situent en marge des institutions du corps de ballet et de l’école (notamment depuis l’ouverture de celle-ci aux enfants), pourtant chargées a priori de la transmission du répertoire.