b. L’hommage de Mark Tompkins à Valeska Gert

De la même manière, il est réjouissant de voir revenir l’œuvre de la cabarettiste allemande Valeska Gert par l’intermédiaire de Mark Tompkins, comédien-chorégraphe venu des États-Unis et installé en France. Il lui consacre un hommage en 1998 dans sa pièce Icons dans laquelle il opère un montage de différents éléments propres à l’univers de Gert : ambiance de cabaret, grimaces copiant les photos de Gert en scène ou dans ses films, personnages – boxeur, maquerelle, prostituée, enfant…
Mais Tompkins entrelace aussi son propre imaginaire et ses propres références à son hommage : reprise d’une chanson interprétée par Fred Astaire, cornes rouges du diable, évocation de Charlie Chaplin… Le travail de la citation de Valeska Gert est donc brouillé, fuyant le risque d’une illustration didactique. Tompkins crée ainsi un espace fictionnel où le motif gertien est associé à des éléments culturels issus de la dynamique d’une mémoire involontaire.

Photogramme issu de la captation au CND Photogramme issu de la captation au CND
Photogramme issu de la captation au CND Photogramme issu de la captation au CND
Photogramme issu de la captation au CND Photogramme issu de la captation au CND
Photogramme issu de la captation au CND Photogramme issu de la captation au CND

Icons. Hommage à Valeska Gert de Mark Tompkins, 2018. Photogrammes issus de la captation au CND.