Les femmeuses de Cécile Proust

femmeuses en ville

femmeuses en ville, Paris (France)

Paris, Belleville, Chris Blache, cofondatrice de Genre et Ville :

Chris Blache nous emmène dans les rues de Belleville, où est implantée son association, pour nous donner à voir les caractéristiques des différents espaces qu’elle étudie. Elle aborde notamment les difficultés posées par la gentrification du quartier, les problématiques de cohabitation entre habitants appartenant à différents groupes sociaux, ainsi que l’appropriation de certains territoires par les hommes.

Paris, Assemblée Nationale, Alice Coffin, journalitantiste :

En se baladant de la Maison de la Chimie à la Place du Président Edouard Herriot, Alice Coffin se souvient de différentes actions militantes qu’elle a menées, notamment avec le collectif La Barbe. La journaliste évoque également les différences de comportements auxquels elle est confrontée dans l’espace public, en fonction du genre que les passants lui attribuent.

Paris, Château Rouge, Lotti Connolly, lycéenne :

Lotti Connolly, lycéenne, entraîne Cécile Proust et Jacques Hoepffner dans l’agitation des rues de Château Rouge où elle a grandi, et explique son attachement à ce quartier qu’elle aime tant pour sa mixité que pour son bouillonnement permanent.

Paris, Les Orgues de Flandre, Gerty Dambury, auteure, metteuse en scène :

Ancienne membre de la Coordination des Femmes Noires, Gerty Dambury nous présente un lieu emblématique de son militantisme, et revient sur les revendications qu’elle défendait à l’époque. Elle questionne également au cours de son entretien l’évolution du quartier (notamment sa paupérisation), et s’interroge sur la manière la plus juste de transformer les villes pour permettre à ceux qui en ont besoin d’y vivre.

Paris, Beaubourg-Les Halles, Bintou Dembélé, chorégraphe :

Bintou Dembélé nous entraîne au cœur du quartier des Halles, découvert petite fille à l’occasion d’une visite du Centre Pompidou avec son père. La chorégraphe évoque tour à tour l’influence qu’a eu la découverte de ce lieu sur sa construction d’adulte, ses heures d’entraînement sur la Place Carrée avec les danseurs de hip hop, et ses questionnements identitaires.

Paris, République, Montholon, Iéna, Geneviève Fraisse, philosophe, historienne :

Geneviève Fraisse présente “la Grisette”, “La Sainte-Catherine" et la statue de Georges Washington, respectivement installées dans l’est, dans l’ouest et dans le centre de Paris. Elle explique de quelle manière ces monuments accompagnent, nourrissent et questionnent son engagement féministe.

Paris, Père Lachaise, Cécile Kousakal, apprentie comédienne :

Camerounaise d’origine, Cécile Kousakal profite de sa promenade dans les allées du Père Lachaise pour analyser les différences culturelles entre la France et le Cameroun, notamment en ce qui concerne le rapport à la mort et aux lieux de sépultures. La jeune comédienne s’interroge, à côté de qui sera-t-elle enterrée ?

Paris, Palais de Tokyo, Marie Orts, artiste chorégraphique :

À la demande de l’artiste Sora Kim, Marie Orts exécute quotidiennement une performance au milieu des œuvres exposées au Palais de Tokyo. Une heure par jour, la chorégraphe marche d’un point à un autre sans regarder les œuvres exposées, et se transforme elle-même en œuvre d’art le temps de sa déambulation. Tout en effectuant sa performance, elle nous livre en direct les réflexions qui la traversent. À quel genre appartient son corps pendant le temps de la performance  ? Comment entrer en interaction avec les spectateurs, créer de la surprise, sans sortir de son rôle d’œuvre ? Comment s’inscrire, s’insérer dans les différents espaces de l’exposition ?