Simkie, Simone Barbier de son vrai nom, est née en 1910 en France. Fille de pianiste, elle étudie le piano avant de s’inscrire à l’école de danse de Jeanne Ronsay, où elle s’initie à diverses « danses exotiques ». C’est là, à 16 ans, qu’elle fait la connaissance d’Uday Shankar, invité à enseigner dans l’école. Elle l’aide d’abord à transposer la musique indienne au piano puis devient son élève. Shankar la rebaptise Simkie et, à partir de 1928, la choisit comme la partenaire principale de ses duos. La jeune danseuse l’assiste également dans ses recherches chorégraphiques. C’est ainsi que Simkie se tourne, de manière définitive, vers la danse indienne pour y consacrer toute sa vie.
Le 15 décembre 1928, Simkie et Shankar apparaissent ensemble sur la scène de la salle Pleyel, à Paris, avec Michèle Damour, également une ancienne élève de Jeanne Ronsay et l’une des premières partenaires de Shankar.
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Décoret-Ahia, Anne
Articles
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Tortola Valencia, Carmen
28 septembre 2011, par abdel -
Shankar, Uday
28 septembre 2011, par abdelUday Shankar est né le 8 décembre 1900 à Udaipur au Rajasthan. Issu d’une famille brahmane bengali, son père, « Pandit » Shyam Shankar Chowdhury, diplômé de l’université de Calcutta, docteur en philosophie, juriste, homme de lettres et musicien est au service du Maharadjah Rana Bhawani Singh de Jhalawar. Il deviendra même son Premier Ministre et plus tard exercera auprès de la Société des nations.
Aîné de sept garçons, dont trois décèdent en bas-âge, Uday Shankar passe sa jeunesse d’abord à Nasrathpur, le village natal de sa mère, Hemangini Devi, près de Bénarès. A 14 ans, il retourne à Jhalawar où il suit une éducation de type européenne à la Durbar High School. Attiré par le dessin, il part à 17 ans étudier la peinture à la Sir J.J. School of Arts de Bombay.
En août 1920, Uday Shankar quitte l’Inde pour rejoindre son père installé à Londres à la suite de déboires politiques. -
Danseur mondain
28 septembre 2011, par abdelAu sortir de la Grande Guerre, la société française connaît un fort engouement pour la danse qui correspond à l’immense soulagement et à l’euphorie de l’Armistice. Le jazz, apporté par les soldats Noirs-Américains, révèle de nouveaux rythmes ainsi que de nouveaux pas. On découvre avec curiosité et enthousiasme le fox-trot, le shimmy puis le charleston, le black bottom, des danses exotiques qui font suite à celles déjà apparues dans les années 1900-1910 comme le tango, le cake walk...
En réponse à cette fureur de danser, que l’on qualifie alors de « dansomanie », les établissements de danse se multiplient. Sous l’effet de la mode américaine, ils sont désormais appelés « dancings ». Outre les musiciens et les orchestres, on y recrute des danseurs chargés de faire danser les clientes. La profession de danseur mondain est née. -
Ballet royal du Cambodge
28 septembre 2011, par abdelAprès la chute du royaume khmer, au XVe siècle, l’art chorégraphique royal qui occupait une place importante dans la civilisation angkorienne connaît une longue période de déclin. Déjà, au cours des derniers siècles, les souverains khmers avaient été obligés de réunir la totalité du trésor royal y compris vraisemblablement les tiares et bijoux d’or de leurs danseuses pour lever des armées et monnayer le départ des envahisseurs étrangers. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la danse classique de cour, qui continue plus ou moins à être pratiquée, se charge d’influences populaires mais aussi siamoises et annamites.
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Ronsay, Jeanne
23 janvier 2011, par abdelFigure majeure de la danse française pendant l’entre-deux-guerres, danseuse de talent, admirée par ses pairs, théoricienne reconnue et formidable pédagogue, Jeanne Ronsay après un début marqué par les conceptions d’Isadora Duncan va intégrer rapidement - dans ses chorégraphies comme dans son enseignement - les danses exotiques qu’elle étudie ou apprend auprès de danseurs étrangers de passage en France.
Née en 1890 à La Rochelle, issue d’une famille bourgeoise et militaire et diplômée de (…) -
Bals nègres
28 septembre 2011, par abdelA l’origine, les bals nègres sont des lieux dans lesquels, à Paris, au début des années 1920, les membres de la communauté antillaise se retrouvent pour danser. Bientôt ils suscitent l’engouement d’une clientèle attirée par les danses exotiques et font l’objet d’une véritable mode dans les années 1930.
Dans l’entre-deux-guerres, la communauté antillaise vivant à Paris est estimée à environ une dizaine de milliers de personnes. Elle est constituée d’un petit groupe de notables et de fonctionnaires, représentants d’une bourgeoisie métisse expatriée, arrivée en France depuis le XIXe siècle et bien intégrée dans la vie politique, sociale et culturelle de la métropole. C’est dans des cafés et des bistrots qu’elle se retrouve, pour écouter de la musique antillaise, danser la biguine et d’autres danses à la mode. -
Benga, Féral
28 septembre 2011, par abdelFrançois dit Féral Benga est né à Dakar en 1906. Enfant illégitime d’un père Lebu et d’une mère Sérer, il vit une enfance malheureuse tiraillée entre sa famille paternelle aisée, au nom francisé, travaillant en relation avec l’administration coloniale, et sa famille maternelle connue pour ses activités de guérisseur. Son oncle paternel fut l’un des premiers avocats du Sénégal et fut nommé bâtonnier de Châteauroux. Enfant, il devint choriste pour les missionnaires tout en suivant une éducation laïque à l’école communale. Alors qu’il est âgé de 17 ans, Féral Benga accompagne son père qui, éduqué en partie à Montpellier, voyage régulièrement en France. Il décide alors de s’installer en France.
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Devi, Amala
28 septembre 2011, par abdelAmala Devi est née à Paris. Son père, comme tous les enfants de la haute société brésilienne, avait fait ses études dans la capitale française, inscrit au lycée Janson de Sailly (Paris, XVIe). Vivant entre la France et le Brésil, il comptait parmi ses amis de nombreux aviateurs dont Alberto Santos-Dumont et Henry Farman. Il épousa une française d’origine espagnole dont il eut une fille, Amala, qui, née prématurément, aurait du voir le jour de l’autre côté de l’Atlantique. Il décède quatre ans et demi après sa naissance.
Amala Devi commence la danse tardivement. Au début des années 1940, elle suit des cours de danse classique auprès de Mathilda Kchessinskaïa, une ancienne première danseuse du Théâtre Mariinski qui avait ouvert une école à Paris en 1929. Mais à la fin de la guerre, elle tombe gravement malade et doit abandonner le projet de devenir danseuse. Elle part pour de longs soins en Suisse, à Lausanne. -
Simkie
28 septembre 2011, par abdelSimkie, Simone Barbier de son vrai nom, est née en 1910 en France. Fille de pianiste, elle étudie le piano avant de s’inscrire à l’école de danse de Jeanne Ronsay, où elle s’initie à diverses « danses exotiques ». C’est là, à 16 ans, qu’elle fait la connaissance d’Uday Shankar, invité à enseigner dans l’école. Elle l’aide d’abord à transposer la musique indienne au piano puis devient son élève. Shankar la rebaptise Simkie et, à partir de 1928, la choisit comme la partenaire principale de ses duos. La jeune danseuse l’assiste également dans ses recherches chorégraphiques. C’est ainsi que Simkie se tourne, de manière définitive, vers la danse indienne pour y consacrer toute sa vie.
Le 15 décembre 1928, Simkie et Shankar apparaissent ensemble sur la scène de la salle Pleyel, à Paris, avec Michèle Damour, également une ancienne élève de Jeanne Ronsay et l’une des premières partenaires de Shankar. -
La Meri
28 septembre 2011, par abdelDe son vrai nom Russell Meriwether Hugues, La Meri est née le 13 mai 1898 à Louisville, dans l’Etat américain du Kentucky mais passe l’essentiel de sa jeunesse à San Antonio, Texas, où sa famille s’installe vers 1902. Enfant, elle s’initie à des pratiques artistiques variées. A six ans, elle commence à jouer du violon puis suit des cours de théâtre et de peinture. Adolescente, elle rejoint l’orchestre symphonique local, participe à des spectacles amateurs, expose ses toiles. Elle révèle aussi des talents littéraires : avant même de fêter ses vingt ans, elle publie deux recueils de poésie et écrit plusieurs pièces dramatiques.
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