En empruntant ce titre au livre qu’elle a publié en 1950 aux éditions Jacques Vautrain et dans lequel – selon ses mots – elle s’est attachée à répondre à la question « Qu’est-ce donc que la danse et que peuvent dire ces pas ? », le Centre national de la danse a présenté, durant tout le mois de janvier 2012, dans son atrium et sa médiathèque, une sélection de documents issus du fonds d’archives concernant Janine Solane et sa « Maîtrise de danse », dont a fait don au CND sa fille Dominique, à (…)
Accueil > Mots-clés > Auteurs > Sebillotte, Laurent
Sebillotte, Laurent
Articles
-
Janine Solane, pour une danse plus humaine
23 décembre 2011, par abdel -
Donation G. Cournand
23 septembre 2011, par abdelSoucieuse de transmettre au public d’aujourd’hui et de demain ses livres et archives, et de contribuer à la constitution d’une vaste bibliothèque consacrée à la danse, Gilberte Cournand fait donation à l’Etat d’une large part de sa collection personnelle le 9 janvier 2001. Ce fonds est déposé à la médiathèque du Centre national de la danse (CND) dont il constitue le coeur des collections, permettant, selon le voeu de la donatrice, qu’à travers ce patrimoine documentaire « les grandes oeuvres et artistes de la danse [continuent] à susciter l’intérêt des amateurs, danseurs et chercheurs, et qu’au-delà de sa librairie-galerie La Danse se transmette la passion de toute une vie ! »
-
Librairie-galerie La Danse
23 septembre 2011, par abdelLe rayonnement de la librairie-galerie La Danse, créée le 15 juin 1951 par Gilberte Cournand, 20 place Dauphine, au coeur de Paris, fut considérable et elle devint très vite un lieu de rencontre très apprécié des aficionados et des artistes de la danse, « le rendez-vous international » de cet art selon Gilberte Cournand, et un passage obligé pour tous ceux qui le pratiquaient ou s’y intéressaient. Constitué d’abord de dessins et tableaux qui lui étaient prêtés ou qu’elle avait commandés, le fonds de la librairie est devenu au fil des années « cette caverne d’où surgissent des trésors » qu’évoque Odette Joyeux en 1981 dans une dédicace à Gilberte Cournand. Place Dauphine, puis rue de Beaune à partir de 1965, la librairie-galerie sera jusqu’en 1989, un « sanctuaire du ballet et de la danse », sous toutes ses formes, abondant en livres, objets et oeuvres d’art, mais aussi un carrefour où se retrouvent les artistes et leurs admirateurs.
-
Petite histoire de Mana danse de nada
21 décembre 2011, par abdelChacune des représentations publiques de la « Mana danse » débutait par une introduction orale de Patrick Bossatti, racontant la genèse et l’esprit de cette œuvre commune au dessinateur et au danseur.
Voici la transcription de l’une de ces présentations (1990) :
« — Bonjour à tout le monde. Pour ceux qui me connaissent peu ou qui ne connaissent pas cette histoire, je vais raconter d’où vient cette danse. Je suis dessinateur, Bertrand [Lombard] est danseur, et depuis une dizaine d’années, je dessine les danseurs en studio. Dessiner les danseurs en studio, ça ne veut pas dire dessiner les chorégraphies, c’est à dire que d’après les dessins que je fais, les chorégraphes ne peuvent pas remonter leurs pièces. En revanche, [ce sont] des dessins qui s’intéressent beaucoup plus à l’interprétation, et aux états d’interprétation des gens qui sont en train d’apprendre les chorégraphies.
-
Dessiner la danse, selon Patrick Bossatti : le risque du regard critique
21 décembre 2011, par abdelDans son mémoire de D.E.A. d’Arts plastiques, rédigé en 1985, Patrick Bossatti questionne sa démarche de dessinateur de danse à partir de son travail au cours des répétitions de la compagnie de danse Astrakan pour la création de la pièce chorégraphique de Daniel Larrieu Romance en stuc (18 mars-24 juillet 1985). Il explique comment, bien que « subissant », à l’instar d’autres peintres ou dessinateurs de la danse, une certaine fascination pour la « notation précise et exacte d’une position », « c’est ailleurs, dans ce [qu’il] imagine et ce [qu’il] ressent vis-à-vis du mouvement », qu’il souhaite situer sa pratique de dessinateur.
-
Francine Lancelot, les horizons multiples
31 mai 2013, par Juliette Riandey« Les horizons aux horizons succèdent, les plateaux aux plateaux, les sommets aux sommets. On avance toujours, on n’arrive jamais. » Ainsi Victor Hugo évoquait-il la marche successive des grands esprits dans son poème « La caravane ». On pourrait utiliser la même image pour évoquer le travail et l’œuvre de la seule Francine Lancelot (1929-2003) tant elle a parcouru des terres en apparence éloignées ou disjointes, tant elle s’est abreuvée à des sources distantes et tant elle a – après chaque sommet gagné – engagé d’autres courses.
-
Les archives d’Albrecht Knust
22 décembre 2011, par abdelEn 1993, le « désir commun de se confronter à des trajectoires chorégraphiques […] fondatrices de la modernité en danse » conduit quatre jeunes artistes français 3 à fonder un ensemble chorégraphique qu’ils baptisent « Quatuor Albrecht Knust ». Le choix de ce nom se veut un hommage « à celui qui développe le système d’écriture du mouvement, après que ses principes fondamentaux en furent exposés par Rudolf Laban »4. Ces quatre artistes cherchent en effet à retrouver un « accès » aux œuvres du (…)
-
Patrick Bossatti
21 décembre 2011, par abdelNé en juin 1961 à Grenoble, Patrick Bossatti, après un Bac expérimental en Arts Plastiques, suit des études à l’École des Beaux-Arts de Reims (section Dessin animé), puis soutient une maîtrise (« Corps / Décors », 1984), un DEA (« Corps - Figures : Le Trajet des apparences », 1985) et un doctorat en Arts plastiques (1993), à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris I). Parallèlement, il expose ses travaux graphiques au Salon de Montrouge en 1985, à la galerie du Théâtre de la Bastille en 19841, 1985 et 1986.