Adam, Adolphe

Le nom d’Adolphe Adam n’est plus aujourd’hui attaché qu’à quatre titres : les ballets « Giselle » et « Le
Corsaire », son opéra-comique « Le Postillon de Longjumeau » et le chant « Minuit Chrétiens ».
Compositeur pourtant reconnu de son vivant, Adolphe Adam est maintenant sévèrement considéré par le
monde de la musique. On peut ainsi lire dans un dictionnaire musical : « Sa docilité aux pires exigences du
public lui valut le succès ». Ou encore : « Ses partitions de ballets, tout aussi nombreuses, [que ses
oeuvres lyriques] ont les mêmes qualités, gâtées par les mêmes défauts. »
C’est sûrement en raison de ce discrédit assez général, qu’aucun ouvrage n’a été écrit sur Adolphe Adam
depuis 1877(2). Outre cette monographie très élogieuse de 1877, la vie du compositeur et son évolution
musicale nous sont surtout connues à travers son autobiographie publiée par sa veuve en 1857.