En 1959, Maguy Marin commence à étudier la danse classique au conservatoire de Toulouse puis se
perfectionne à Paris auprès de Nina Vyroubova. A Strasbourg où elle est engagée dans la compagnie de
ballet, elle rencontre les étudiants acteurs du Théâtre national de Strasbourg. Elle décide alors d’élargir sa
formation et intègre la toute nouvelle école Mudra créée par Maurice Béjart, dont l’enseignement mêlant
danse, voix, jeu théâtral, improvisation et rythme bouleverse tous ses repères. Avec d’autres danseurs de
Mudra, Maguy Marin crée un groupe de recherche théâtral, puis danse pendant trois années au sein du
Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart. En 1978, elle créé, avec Daniel Ambash, le Ballet théâtre de l’Arche
dont le nom n’est pas sans résonance avec la pensée de leurs projets à venir : l’arche comme pont renvoie
au désir de mettre en relation divers genres spectaculaires. « Il s’agira certes de danse, mais dans un
rapport étroit avec des formes de spectacles plus complètes, s’approchant du théâtre dramatique. »(1) La
même année, elle remporte le premier prix du Concours international de chorégraphie de Bagnolet après
avoir été lauréate en 1977 de celui de Nyon.
En 1981, le directeur de la maison de la Culture de Créteil, Jean Morloc, accueille Maguy Marin dans sa
structure. Elle y réalise alors « May B ». Ce premier accueil se prolonge en résidence jusqu’à ce qu’elle
prenne la direction en 1990 du Centre chorégraphique national de Créteil. Puis elle décide de s’installer
dans un quartier enclavé de Rillieux-la-Pape en 1998. Un nouveau centre chorégraphique dont elle prend la
direction y voit le jour et est inauguré en 2006. Parallèlement, Maguy Marin achète dès son arrivée à Lyon,
une usine désaffectée à Sainte-Foy-lès-Lyon pour en faire un lieu de création ouvert aux artistes intitulé
Ramdam et ce grâce aux droits d’auteurs dus au succès économique de « May B ». a Maison de la culture
de Créteil Jean Morloc accueille Maguy Marin dans sa structure. Elle y réalise alors « May B ». Ce premier
accueil se prolonge en résidence jusqu’à ce qu’elle prenne la direction en 1990 du Centre chorégraphique
national de Créteil. Puis elle décide de s’installer dans un quartier enclavé de Rillieux-la-Pape en 1998. Un
nouveau centre chorégraphique dont elle prend la direction y voit le jour et est inauguré en 2006.
Parallèlement, Maguy Marin achète dès son arrivée à Lyon, une usine désaffectée à Sainte-Foy-lès-Lyon
pour en faire un lieu de création ouvert aux artistes intitulé Ramdam et ce grâce aux droits d’auteurs dus au
succès de « May B ».
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Maguy, Marin
Articles
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May B
22 décembre 2011, par abdel -
A titre provisoire
27 juillet 2011, par abdelUne interprète pour trois chorégraphes Un solo en forme de triptyque
« A titre provisoire » met en perspective trois univers chorégraphiques à travers une seule interprète : Françoise Leick. Julyen Hamilton, Karim Sebbar et Maguy Marin lui ont chacun réglé un solo, en toute indépendance, mais à l’invitation de l’interprète. Présentées dans une même soirée, ces pièces chorégraphiques constituent les trois volets d’un solo au long cours. Le spectacle dure en effet deux heures, une gageure pour l’interprète.
Les protagonistes d’« A titre provisoire » se connaissaient déjà. L’idée de ce triptyque leur a donné l’occasion de se retrouver. Pour ce projet, Maguy Marin et Françoise Leick ont ainsi renoué un dialogue, jadis étiré sur quinze années de travail en commun. Françoise Leick et Karim Sebbar ont tous deux été interprètes dans la compagnie de Maguy Marin, avant de danser avec Julyen Hamilton. Cette rencontre a été déterminante pour Françoise Leick, comme pour Karim Sebbar, puisqu’en plongeant dans le travail de l’improvisateur anglais, ils ont, l’un et l’autre, trouvé l’orientation qui caractérise aujourd’hui leur approche chorégraphique, essentiellement fondée sur des démarches de composition instantanée. Ces convergences ne conduisent cependant à une aucune homogénéité de style.
Françoise Leick
Elle commence sa carrière d’interprète professionnelle au sein de la Compagnie Maguy Marin. Pendant quinze ans, elle y développe une recherche axée sur la construction de personnages et l’utilisation de la voix en relation avec le mouvement. En 1997, sa rencontre avec Julyen Hamilton l’oriente vers les pratiques d’improvisation et modifie sa conception de la composition, sans effacer son intérêt pour la dimension théâtrale de la danse. L’originalité du travail de Françoise Leick, qui a également été interprète pour Mark Tompkins, tient dans ce mélange. Elle signe aujourd’hui ses propres projets chorégraphiques. Pour « A titre provisoire », elle retrouve temporairement le travail d’interprète.