Née en 1945 en Jamaïque d’un père originaire du Kenya et d’une mère métisse panaméenne, Elsa Wolliaston est élevée par sa grand-mère au Kenya et initiée aux danses africaines dès son plus jeune âge. A la mort de sa grand-mère, alors qu’elle est âgée de seize ans, elle rejoint sa mère à New York. Elle y étudie la danse classique avec Alexandra Danilova de 1962 à 1964, et la technique contemporaine au Merce Cunningham Studio de 1964 à 1968. Elle travaille également le piano et la danse à la Carnegie School of Music and Dance et à la Joel Price School of Acrobatics.
Elsa Wolliaston poursuit sa formation à Paris à partir de 1969 avec Jerome Andrews. Ainsi, à en croire Elsa Wolliaston elle-même, « l’explosion de [sa] vie artistique s’est produite non pas en Afrique, mais en Amérique et en Europe ».
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Contemporains d’Afrique du nord au sud
Articles
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Wolliaston, Elsa
28 septembre 2011, par abdel -
Belaza, Nacera
27 septembre 2011, par abdelNée en 1969 à Médéa en Algérie, Nacera Belaza vit et travaille en France. Autodidacte, elle aborde la danse d’une manière « instinctive », selon ses termes. « Je n’ai pas choisi la danse, dit-elle, elle s’est imposée à moi ». Du collège à l’université, elle monte des spectacles plusieurs fois par an. Nacera Belaza qualifie les débuts de sa pratique de la danse et de la chorégraphie de clandestine, car elle la cache à ses parents, ces derniers y étant opposés. D’origine algérienne et de confession musulmane, Nacera Belaza se trouve en effet confrontée à une image de la danse vue comme un art tabou. « Dans la culture arabe, la danse reste associée à la perversion. J’essaie donc de mettre le plus de douceur possible dans mes gestes et de rester fidèle à mes convictions ». Dès lors, la jeune femme se situe au cœur d’un paradoxe, considérant sa foi comme le « déterminant essentiel de l’ensemble de sa démarche ».
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Salia nï Seydou (compagnie)
28 septembre 2011, par abdelSalia Sanou naît en 1968 à Léguama, un village du Burkina Faso. Comme il l’explique à Agnès Izrine dans une interview donnée en 2003, la danse fait partie intégrante de son éducation : « Je viens d’un petit village burkinabé où la danse fait partie du quotidien. Pour les cérémonies, les petits, dès qu’ils savent marcher, suivent les grands. On leur dit d’écouter le rythme, de regarder les aînés et de les imiter. [...] C’est une école formidable, très populaire. J’ai continué la danse en entrant dans le groupe folklorique qui représentait le village auprès des villages voisins. »
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Afrique en créations
27 septembre 2011, par abdelEn janvier 1990, le ministère français de la Coopération organise une rencontre entre trois cents créateurs africains et français à Paris afin de mener une réflexion autour de deux thèmes majeurs : le rôle des artistes et des intellectuels dans l’évolution des pays africains et l’importance de la dimension culturelle dans le développement économique et social du continent africain.
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Momboye, Georges
28 septembre 2011, par abdelOriginaire de Côte-d’Ivoire, Georges Momboye est initié aux danses traditionnelles africaines dans l’une des régions les plus riches en sociétés de masques de danse du pays. Il étudie ensuite la mise en scène auprès de son frère, directeur d’une troupe de théâtre à Abidjan. Dès l’âge de treize ans, il donne des cours de danse africaine et suit une formation en danse classique, jazz et modern jazz.
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Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other...
27 septembre 2011, par abdelRobyn Orlin vient pour la première fois en France en avril 2000 à l’invitation de La Filature, scène nationale de Mulhouse avec « Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other... ». Le succès et la reconnaissance sont immédiats puisque la chorégraphe se produit tour à tour aux Rencontres chorégraphiques de Seine Saint-Denis, au festival Montpellier danse et au Théâtre de la Ville. En 2004, Robyn Orlin participe à l’inauguration du Centre national de la danse (CND) à Pantin, sous la forme d’une déambulation déjantée intitulée « ...and we decided to erect a monument to dance in France !!!!!! ». De septembre 2005 à fin 2007, la chorégraphe est accueillie en résidence au CND, période à la fin de laquelle elle présente à nouveau « Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other », la pièce marquant sa rencontre avec le public français.
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Tiérou, Alphonse
28 septembre 2011, par abdelNé en Côte-d’Ivoire, Alphonse Tiérou prend des cours de temoa - dialectique et rhétorique africaine - auprès de grands chefs traditionnels et étudie les masques et la statuaire de l’ouest de la Côte-d’Ivoire à l’Institut national des arts d’Abidjan. Alphonse Tiérou considère que cet enseignement oral l’a familiarisé avec les fondements esthétiques, spirituels et sociaux de la danse africaine et lui a révélé les rapports étroits que celle-ci entretient avec la statuaire.
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Okach, Opiyo
28 septembre 2011, par abdelOpiyo Okach commence sa formation artistique et sa carrière par le mime, devenant ainsi le seul mime professionnel du Kenya. Il devient également le directeur artistique de la première compagnie de danse contemporaine de ce pays. Opiyo Okach fait partie de cette nouvelle génération de créateurs africains travaillant le corps au croisement de la danse, du mime et du théâtre corporel. Il participe, entre 1987 et 1989, à une série d’ateliers de mime avec divers artistes européens qui séjournent au Kenya et se familiarise ainsi avec différents styles et techniques, de la pantomime blanche traditionnelle au mime corporel d’Etienne Decroux.
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Vivant
28 septembre 2011, par abdel« Continuellement, viscéralement agités, nous ne tenons pas en place. Nous avons grandi à la va-comme-je-te-pousse, sans qu’on y prenne garde, avec excès, entre rudesse et oubli, jetés au hasard hors du cocon familial », constate Imed Jemâa à propos de sa jeunesse en Tunisie. La rue prend dès lors une importance capitale. Elle devient le lieu du rassemblement et de l’échange, mais aussi le lieu de la solitude et de la lutte. Aux yeux du chorégraphe, la rue est cet environnement, à la fois concret et symbolique, où se lisent les tensions, les fractures d’une société en proie au chaos, mais aussi ses élans les plus vigoureux, les plus porteurs d’espoir. « Comme si la rue résolvait tout, notre fougue et notre désespoir, notre détresse et ses dérives », ajoute le chorégraphe. « Vivant » est une mise en scène de l’énergie de la rue et de son désordre. Imed Jemâa s’est inspiré du comportement de la foule, mais il a aussi observé l’état des corps et des mouvements dans une métropole contemporaine déchirée par ses contradictions.
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Linyekula, Faustin
28 septembre 2011, par abdelDanseur et chorégraphe né en 1974 à Ubundu, dans l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), Faustin Linyekula vit et travaille à Kinshasa. De 1993 à 1997, il suit une formation littéraire et théâtrale au Centre culturel français de Kinsangani auprès de Maître Mwambaye et d’Alain Mollot, metteurs en scène congolais et français. Au cours de cette formation, il interprète, en salle ou en plein air, des adaptations zaïroises d’auteurs dramatiques français comme Molière ou Marivaux, mais également des pièces plus visuelles inspirées de contes.
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