La Biennale nationale du Val-de-Marne est créée en 1981 par Michel Caserta, sous l’égide du conseil général du Val-de-Marne. Elle fait suite à un festival unique en 1979 à Vitry-sur-Seine, organisé conjointement par la municipalité, le Théâtre Jean Vilar et l’Ensemble chorégraphique de Vitry-sur-Seine dont Michel Caserta assume la direction artistique. Celui-ci raconte : « Il faut remonter au Festival de la danse qui eut lieu à Vitry en 1979 et aux difficultés que rencontrait à l’époque l’Ensemble chorégraphique de Vitry. Il fallait, pour la survie [...] de ce dernier, qu’il se passe quelque chose, d’où l’idée de se préoccuper de la diffusion de la danse d’une manière générale. En aidant l’ensemble de la profession, l’Ensemble chorégraphique s’aidait lui-même. »
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Rivière, Enora
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Biennale de danse du Val-de-Marne
23 septembre 2011, par abdel -
Grandville, Olivia
23 décembre 2011, par abdelFille de parents comédiens, Olivia Grandville est initiée enfant aux films de comédies musicales. Elle suit
des cours de danse sur le mode de l’improvisation puis des cours de danse classique. A l’âge de douze
ans, elle entre à l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris, sans que ce soit au départ une véritable vocation. «
Je n’ai pas commencé en fantasmant sur la danse classique, sur les pointes et les tutus. Je n’ai pas été
fascinée par ces images là ; c’est venu après, parce que j’ai été prise dans l’histoire. Au départ, quand j’ai
commencé la danse, je prenais des cours d’improvisation sur des musiques indiennes. Le premier
spectacle que j’ai vu n’était pas un spectacle de danse classique, c’était Félix Blaska et Pilobolus. Après, il y
a eu la danse classique et j’ai été fascinée par le travail, la rigueur et toute la mythologie autour de l’Opéra.
» Douze ans passés au sein de cette institution lui laissent le temps de prendre de la distance face à
cette technique, face à la pédagogie et à une certaine pensée du corps : un rapport à la perfection, à la
difficulté, à la souffrance. « Il fallait devenir étoile de l’Opéra de Paris et hors de ça point de salut. Une
logique implacable. » Pourtant, elle monte les échelons jusqu’à obtenir le statut de sujet, réussite qui ne
lui apporte aucune satisfaction. « J’aboutissais à des formes qui n’étaient pas en accord avec moi-même.
Autour de moi, les autres faisaient de l’art et moi des choses mortes. Je luttais contre mon corps, pas
suffisamment doué. »