Si le nom de Cesare Pugni, compositeur italien du XIXe siècle, est encore cité aujourd’hui, c’est
uniquement pour ses musiques de ballets. Mais même dans ce domaine il faut reconnaître qu’il reste peu
connu. Pourtant il a collaboré avec les artistes parmi les plus célèbres de son époque dans le monde de la
danse : que ce soit des chorégraphes comme Jules Perrot, Arthur Saint-Léon, Paul Taglioni ou Marius
Petipa, ou des danseuses comme Carlotta Grisi, Marie Taglioni, Lucile Grahn, Fanny Cerito, Carolina
Rosati.
Beaucoup de ses réalisations furent de francs succès, mais aujourd’hui toutes semblent oubliées. Le ballet
« La Fille du pharaon » est cependant repris au théâtre Bolchoï de Moscou en mai 2000. Pierre Lacotte en
signe alors la chorégraphie d’après l’originale (1862) de Marius Petipa.
Cesare Pugni n’est de nos jours pas assez reconnu pour susciter des recherches musicologiques
poussées. Ainsi sa biographie reste succincte et imprécise. On parle par exemple de trois cents musiques
de ballets tout en en ayant répertoriées seulement une centaine.
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Textes
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Pugni, Cesare
21 décembre 2011, par abdel -
Musique minimaliste
21 décembre 2011, par abdelLe mouvement minimaliste, né dans les années 1960 et d’origine américaine, fait partie des courants
esthétiques importants du XXe siècle. Dès le début, des chorégraphes se sont intéressés à ces musiques
qui proposaient une voie différente de celles empruntées par la musique contemporaine encore très
influencée soit par l’école de Vienne, soit par les représentants d’une esthétique issue de la tradition
post-debussyste.
Parmi les chorégraphes qui ont travaillé sur des oeuvres de compositeurs minimalistes, on peut par
exemple citer des artistes aussi divers que : Richard Alston, Susan Buirge, Carolyn Carlson, Lucinda
Childs, Siobhan Davies, Laura Dean, Andy De Groat, Mats Ek, Eliot Feld, Molissa Fenley, Flemming Flindt,
Jean-Claude Gallotta, Peter Goss, Anna Teresa De Keersmaeker, Jiri Kylián, Phyllis Lamhut, Daniel
Larrieu, Lar Lubovitch, Maguy Marin, Peter Martins, Elisa Monte, Mai-Ester Murdmaa, Ohad Naharin, John
Neumeier, Ashley Page, Rodrigo Pederneiras, Jerome Robbins, Heinz Spoerli, Twyla Tharp, Hans Van
Manen. -
Gillet, Ernest
21 décembre 2011, par abdelVioloncelliste et compositeur, Ernest Vital Louis Gillet(1) est né en 1856 et mort à Paris en 1924. Il obtient
un premier prix de violoncelle au conservatoire de Paris en 1874. De 1875 à 1882, il fait partie de
l’orchestre de l’Opéra. Il joue également à l’Opéra-Comique, puis en Allemagne, à Monte Carlo et à
Londres. Ernest Gillet devient ensuite chef d’orchestre du Théâtre Lyrique (théâtre de la Renaissance).
Il a également transcrit pour le piano des oeuvres ou extraits d’oeuvres de Charles Gounod (1818-1893),
Jacques Offenbach (1819-1880), et Georges Bizet (1838-1875). -
Flûte enchantée (La)
21 décembre 2011, par abdelAprès « Délicieuses », une pièce créée en 2002 avec cinq danseurs hip-hop sur « Les Inventions » de Jean
Sébastien Bach, la chorégraphe décide de creuser davantage les rapports de la danse hip-hop à la
musique classique. Pour cela, elle choisit l’opéra le plus populaire de Wolfgang Amadeus Mozart, « La
Flûte enchantée », une oeuvre en deux actes, et s’entoure d’une équipe composée à la fois de danseurs
contemporains et de danseurs hip-hop.
A la question « pourquoi danser un opéra ? », Nathalie Pernette répond : « Pour lui donner une existence
physique, un corps qui lui manque souvent en Occident...un rêve d’opéra total... comme dans l’opéra
chinois. » -
De Soto, Olga
21 décembre 2011, par abdelNée en Espagne en 1970, Olga de Soto étudie la danse et la musique dès l’âge de huit ans. Elle poursuit
sa formation en danse à Madrid auprès de Carmen Roche et de Carmen Senra. En 1986, elle fait ses
débuts en tant qu’interprète au sein de la compagnie Contrapuntos avant d’intégrer le Centre national de
danse contemporaine (CNDC) d’Angers l’année suivante.
A sa sortie, elle engage tout d’abord une carrière d’interprète, travaillant pour les compagnies belges les
plus prestigieuses. Avec la chorégraphe Michèle Anne de Mey rencontrée au CNDC, elle danse ainsi de
1989 à 1992, « Trois Danses hongroises de Brahms », « Sinfonica Eroica », « Châteaux en Espagne » et «
Ice ». -
Isadora Duncan - Prélude
21 décembre 2011, par abdel« Prélude » est l’un des tout premiers solos créés par l’Américaine Isadora Duncan (1877-1927) sur une partition musicale non destinée à la danse. Cette appropriation par une danseuse d’une oeuvre dite de musique absolue, en l’occurrence le « Prélude n°7 en do mineur, op. 28 », de Frédéric Chopin, constitue un geste audacieux, voire sacrilège, dans le contexte culturel du tournant du siècle. Aux yeux d’une partie du public de l’époque, la grande musique était en effet cet art qui, dégagé (...)
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Adam, Adolphe
20 décembre 2011, par abdelLe nom d’Adolphe Adam n’est plus aujourd’hui attaché qu’à quatre titres : les ballets « Giselle » et « Le
Corsaire », son opéra-comique « Le Postillon de Longjumeau » et le chant « Minuit Chrétiens ».
Compositeur pourtant reconnu de son vivant, Adolphe Adam est maintenant sévèrement considéré par le
monde de la musique. On peut ainsi lire dans un dictionnaire musical : « Sa docilité aux pires exigences du
public lui valut le succès ». Ou encore : « Ses partitions de ballets, tout aussi nombreuses, [que ses
oeuvres lyriques] ont les mêmes qualités, gâtées par les mêmes défauts. »
C’est sûrement en raison de ce discrédit assez général, qu’aucun ouvrage n’a été écrit sur Adolphe Adam
depuis 1877(2). Outre cette monographie très élogieuse de 1877, la vie du compositeur et son évolution
musicale nous sont surtout connues à travers son autobiographie publiée par sa veuve en 1857. -
Sylvia et ses versions
29 novembre 2011, par abdelCréé le 14 juin 1876 dans la nouvelle salle de Charles Garnier, le ballet « Sylvia », signé par Louis Mérante, est représenté 51 fois jusqu’en juillet 1884. Le 15 octobre 1881, l’acte I y est donné en extrait à l’occasion du Festival de l’électricité.
Le ballet est remonté le 17 juin 1892, à l’attention de Rosita Mauri qui succède à Rita Sangalli dans le rôle-titre. Il n’est donné que 7 fois jusqu’au 4 janvier 1893. Mais l’incendie des décors de l’Opéra en 1894, dont ceux de « Sylvia », (...) -
Sylvia par Louis Mérante
29 novembre 2011, par abdelLe librettiste Jules Barbier trouve son sujet dans l’oeuvre du poète Torquato Tasse, dit Le Tasse. Celui-ci emprunte à la mythologie classique antique le personnage de la chasseresse Sylvia, qu’il met en scène dans sa pastorale « Aminta » (1573). Dans une Arcadie raffinée où l’amour est au centre des relations entre les dieux et les humains, Le Tasse met en scène les émois du berger Aminta lors de sa rencontre avec la chasseresse vouée à Diane. L’Amour - déguisé en berger - tire les (...)
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Technique Alexander
11 octobre 2011, par abdelFrederick Matthias Alexander (1869-1955) est né en Australie (à Wynyard, Tasmanie). Epris de poésie et du théâtre de Shakespeare depuis sa prime jeunesse, il s’intéresse à la diction et à l’art de la déclamation, étudie l’expression dramatique, puis entame une carrière de comédien. Peu à peu, cependant, des troubles commencent à apparaître au niveau de sa gorge et de ses cordes vocales : il s’enroue en déclamant et ses amis affirment l’entendre « haleter » et « avaler de l’air par la bouche ». C’est en vain qu’il consulte médecins et professeurs de diction. Le diagnostic médical confirme une irritation de la gorge et du nez ainsi qu’une inflammation des cordes vocales, apparemment trop relâchées. D’autre part, sa luette étant très longue et provoquant par moments des accès de toux, on lui propose une opération, qu’il refuse. Après quelques années de traitement inefficace, son état ne cesse d’empirer et l’enrouement atteint parfois une aphonie totale.