Christian Rizzo, danseur et chorégraphe né en 1965, conçoit son travail artistique comme une
expérimentation constante, passant, pour lui, par l’appréhension de différentes techniques et surtout par la
connaissance de différents domaines artistiques. Il développe ainsi des projets où les arts visuels, la danse,
la musique, le design et le stylisme constituent les éléments d’une même recherche artistique sur le corps.
« Arts visuels, danse, musique, design, stylisme... Indisciplinaire plus que tout autre, Christian Rizzo
appréhende le monde comme un vaste champ d’expérimentation. »
Christian Rizzo touche à toutes les disciplines ; il mêle au sein même de ses processus de création, art
chorégraphique, plastique, musical, et travail sur les lumières. Artiste interdisciplinaire par excellence, voire
même « indisciplinaire », il crée des oeuvres aux formes hybrides, entre l’installation, la performance et le
spectacle chorégraphique.
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Pagès, Sylviane
Articles
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Rizzo, Christian
23 décembre 2011, par abdel -
Tiérou, Alphonse
28 septembre 2011, par abdelNé en Côte-d’Ivoire, Alphonse Tiérou prend des cours de temoa - dialectique et rhétorique africaine - auprès de grands chefs traditionnels et étudie les masques et la statuaire de l’ouest de la Côte-d’Ivoire à l’Institut national des arts d’Abidjan. Alphonse Tiérou considère que cet enseignement oral l’a familiarisé avec les fondements esthétiques, spirituels et sociaux de la danse africaine et lui a révélé les rapports étroits que celle-ci entretient avec la statuaire.
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Histoire(s), sur les traces du Jeune Homme et la mort
22 décembre 2011, par abdelLe Culturgest de Lisbonne organise régulièrement des hommages à de grands artistes ou à des oeuvres
marquantes de l’histoire de la danse, en passant commande à des chorégraphes actuels. C’est dans le
cadre de ce programme, par exemple, que Mark Tompkins crée un solo consacré à Joséphine Baker qui
est ensuite intégré à sa pièce « Hommages ». En 2003, le Culturgest décide de rendre hommage à la pièce
« Le Jeune Homme et la mort » de Roland Petit, créée en 1946, et fait appel à la jeune chorégraphe Olga
de Soto.
Cette danseuse et chorégraphe espagnole installée en Belgique, crée, depuis 1992, ses propres
chorégraphies, et travaille tout particulièrement la confrontation de sa danse à des oeuvres de musique
contemporaine. Formée essentiellement à la danse contemporaine, Olga de Soto n’a que peu de choses à
voir avec « Le Jeune Homme et la mort », pièce du répertoire néo-classique français. Si la chorégraphe a
largement exploré les rapports entre chorégraphie et musique, elle est ici confrontée à une pièce où la
musique fut choisie le soir de la première, presque par hasard, selon les souhaits de Jean Cocteau, qui
souhaitait expérimenter ce processus de création.
Cette commande inattendue du Culturgest a finalement incité Olga de Soto à imaginer une démarche
originale pour rendre hommage à une pièce a priori assez éloignée de son univers artistique. -
Uesugi, Mitsuyo
21 décembre 2011, par abdelDans sa jeunesse, Mitsuyo Uesugi étudie la danse classique à Tokyo. Dès 1967, elle danse avec la Momoko Tani Ballet Company. En 1969, elle participe à une comédie musicale et crée ses premiers spectacles avec des acteurs et des musiciens, dans la série de spectacles intitulée « Espace de l’angoisse ».
A cette époque, elle travaille également comme modèle pour des sculpteurs et cette expérience corporelle immobile est déterminante pour l’évolution de sa danse. Jean Viala précise en quoi son travail de modèle pour le fameux sculpteur japonais Churyo Sato, nous aide à comprendre sa danse : « Modèle : c’est, immobile, rentrer dans la lumière et réveiller les flux vitaux du corps tout entier pour atteindre une présence plus aiguë. Et le secret de sa danse se cache là : arriver à une densité maximum de l’être, parvenir à une intensité qui imprègne peu à peu par osmose l’espace autour d’elle. La danse de Uesugi évolue entre ces deux pôles : le poids de la vie, et cet abandon dans l’espace. Danse toute de présence, comme une respiration sereine de l’être. » -
Abila
27 septembre 2011, par abdel« Abila » est une création du chorégraphe contemporain kenyan Opiyo Okach qui, depuis 2000, vit et crée entre la France et l’Afrique. Après plusieurs pièces, dont notamment un trio et un solo, Opiyo Okach s’attèle avec « Abila » à une forme plus complexe de danse : un quintet avec installation sonore et vidéo.
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Kôkô, Koffi
28 septembre 2011, par abdelNé à Cotonou au Bénin, Koffi Kôkô est initié aux rites animistes Nago et danse son premier rituel pour les ancêtres et les divinités à l’âge de huit ans. Par la suite, de 1972 à 1975, il suit une formation artistique à Abidjan, en Côte-d’Ivoire, avant de se former aux danses occidentales, classique et contemporaine.
En 1976, Koffi Kôkô s’installe en France et s’intéresse aux formes occidentales de la danse et du spectacle. Il rencontre notamment Peter Goss, Yoshi Oida et Pierre Doussaint. Il se forme également aux Etats-Unis auprès de maîtres américains tels que Alvin Ailey et Katherine Dunham. -
Rois
23 septembre 2011, par abdelAprès une carrière d’interprète, auprès de la Cie Fattoumi-Lamoureux puis de Catherine Diverrès, Cécile Loyer se tourne vers la chorégraphie. En 2000, elle crée sa propre compagnie C. Loy. Au cours de sa jeune carrière de chorégraphe, excepté un duo avec la danseuse japonaise Mitsuyo Uesugi, Cécile Loyer a exclusivement créé des solos. Après « Blanc » (2000), « Ombres » (2001), « Détail » (2002) et « Raymond » (2003), « Rois » est le cinquième essai de cette forme chorégraphique particulière.
C’est en avril 2004, que Cécile Loyer crée « Rois » au cours d’une résidence à La Porta de Barcelone. Co-produit par le lieu, « Rois » est également soutenu par le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, par la Biennale du Val-de-Marne et le Centre national de la danse. -
De Soto, Olga
21 décembre 2011, par abdelNée en Espagne en 1970, Olga de Soto étudie la danse et la musique dès l’âge de huit ans. Elle poursuit
sa formation en danse à Madrid auprès de Carmen Roche et de Carmen Senra. En 1986, elle fait ses
débuts en tant qu’interprète au sein de la compagnie Contrapuntos avant d’intégrer le Centre national de
danse contemporaine (CNDC) d’Angers l’année suivante.
A sa sortie, elle engage tout d’abord une carrière d’interprète, travaillant pour les compagnies belges les
plus prestigieuses. Avec la chorégraphe Michèle Anne de Mey rencontrée au CNDC, elle danse ainsi de
1989 à 1992, « Trois Danses hongroises de Brahms », « Sinfonica Eroica », « Châteaux en Espagne » et «
Ice ». -
Okach, Opiyo
28 septembre 2011, par abdelOpiyo Okach commence sa formation artistique et sa carrière par le mime, devenant ainsi le seul mime professionnel du Kenya. Il devient également le directeur artistique de la première compagnie de danse contemporaine de ce pays. Opiyo Okach fait partie de cette nouvelle génération de créateurs africains travaillant le corps au croisement de la danse, du mime et du théâtre corporel. Il participe, entre 1987 et 1989, à une série d’ateliers de mime avec divers artistes européens qui séjournent au Kenya et se familiarise ainsi avec différents styles et techniques, de la pantomime blanche traditionnelle au mime corporel d’Etienne Decroux.
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Rary (compagnie)
28 septembre 2011, par abdelLa compagnie Rary est fondée en 1995 à Madagascar par le danseur et chorégraphe Ariry Andriamoratsiresy. Autour du chorégraphe, la compagnie, qui se veut pluridisciplinaire, regroupe sept danseurs et deux musiciens, le théâtre, la musique, les arts plastiques et la danse. La compagnie présente son travail lors de nombreux concours, notamment lors des troisièmes Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien / Sanga I, qui ont lieu à Madagascar en 1997, avec la pièce « Kila », et également au Marché des arts et spectacles africains (MASA) à Abidjan en 2000.