Danseur, chorégraphe et chercheur d’origine hongroise, Rudolf Laban (1879-1958) s’intéresse, dès le début du XXe siècle, autant à la création chorégraphique qu’à l’étude du mouvement. Dans les années 1910, il conduit des ateliers et crée des spectacles à Munich et dans les montagnes d’Ascona, à Monte Verita. Là, il travaille avec des danseuses comme Mary Wigman ou Suzanne Perrottet. R. Laban oriente ses travaux sur le mouvement autour de deux axes essentiels : la choreutique, qui étudie (...)
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Laban, Rudolf
Articles
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La cinétographie Laban
22 décembre 2011, par abdel -
Les cahiers des chorégraphes
10 octobre 2013, par Juliette RiandeyArt éphémère par excellence, la danse s’écrit malgré tout, à l’aide de systèmes de notation élaborés mais également de façon plus personnelle sous formes de dessins, croquis, notes descriptives, mots isolés, tracés, plans, grilles... La médiathèque du CND, dont les collections sont riches de ces écrits de chorégraphes, en a exposé une sélection d’avril à juillet 2013. Le texte d’accompagnement présenté ici retrace un certain parcours dans ces documents, hétérogènes et surprenants.
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La notation du mouvement
23 décembre 2011, par abdelDepuis le manuscrit de Cervera (Espagne, Catalogne), datant du XVe siècle et plus ancien témoignage d’écriture du mouvement retrouvé en Occident, plus de cent systèmes de notation ont vu le jour, sans qu’aucun ne s’impose réellement et durablement comme référence unique. Si l’on compare cette évolution à celle de l’écriture musicale, le contraste est flagrant. L’écriture musicale s’est développée, de l’époque grégorienne au XVIIIe siècle, de manière très unifiée, dans la mesure où (...)
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Analyse du mouvement
11 octobre 2011, par abdelPour comprendre les enjeux de l’analyse du mouvement aujourd’hui, il est nécessaire de resituer le contexte historique à partir duquel une certaine vision du corps et du mouvement (du corps en mouvement) a pu se développer. En effet, jusqu’à l’époque classique, c’est le modèle linguistique qui domine la gestuelle. Privilégiant le point de vue de la communication, le corps se donne à voir comme partition de signes physiques que le public reconnaît d’emblée comme faisant sens. La gestuelle - dans le domaine de la danse comme en peinture - suppose l’existence d’un code pour que l’expérience du message ait un sens.