A la fin du XVIIe siècle, le mot « appartement » désigne l’ensemble des réceptions offertes certains soirs, à
partir de 1682, par Louis XIV dans ses Grands Appartements du château de Versailles. En effet, d’octobre
à Pâques, trois fois par semaine, de 18 heures à 22 heures, les salons d’apparat accueillent les courtisans,
conviés à partager divers plaisirs avec la famille royale.
Comme le définit clairement Antoine Furetière dans son « Dictionnaire universel » en 1690, l’appartement
consiste en « une fête ou une réjouissance que le Roi [donne] à toute sa cour dans ses appartements
superbement meublés et éclairés, avec musique, bal, danse, collation, jeu et autres divertissements
magnifiques ».
Le terme s’impose aussi rapidement, par extension, pour désigner ce même type de soirée lorsque la cour
séjourne à Fontainebleau et à Chambord. L’emploi du mot « appartement » cependant décline, dans les
années 1710, au profit de celui de « jeu ».
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Lecomte, Nathalie
Articles
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Appartement
23 décembre 2011, par abdel -
Nuit vénitienne (La)
30 décembre 2011, par abdelPremière pièce chorégraphiée par Lycette Darsonval qui en incarne le principal rôle féminin, « La Nuit vénitienne » est créée et représentée lors de galas où la ballerine se produit en vedette. La ballet est ensuite inscrit au répertoire de l’Opéra de Paris où il est représenté neuf fois jusqu’au 12 août 1939...
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Trois Siècles de danse à l’Opéra de Paris
30 décembre 2011, par abdelEn 1941, Lycette Darsonval imagine de présenter un spectacle retraçant quelques-unes des étapes marquantes de l’évolution du ballet classique, à travers l’évocation de figures d’interprètes emblématiques et d’oeuvres célèbres. Pour cela, elle conçoit un programme - constitué d’extraits ou de courtes pièces - qui balaye l’histoire de l’art chorégraphique en France, du ballet de cour de Louis XIV jusqu’aux dernières créations néoclassiques...
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Adage
23 décembre 2011, par abdelEmprunté au vocabulaire musical et dérivant du terme « adagio », le mot « adage » apparaît au début du
XIXe siècle dans le milieu chorégraphique, d’abord sous sa forme italienne puis francisée. Dans le contexte
de l’entraînement comme dans celui du spectacle, il désigne une suite de mouvements exécutés sur un
tempo lent. Dans les ballets classiques tels que les conçoit Marius Petipa à la fin du XIXe siècle, l’adage
constitue toujours la première partie (à laquelle il donne son nom) d’un pas de deux. -
Petite Danseuse de Degas (La)
22 décembre 2011, par abdelEn 1997, à l’occasion de la restauration de la statue « La Petite Danseuse de quatorze ans » d’Edgar
Degas, l’atelier de couture de l’Opéra de Paris fut chargé par le Musée d’Orsay de la réfection du tutu qui
habillait la sculpture. Les recherches entreprises alors par Martine Kahane pour mener à bien cette mission
la poussèrent à s’interroger sur l’identité du modèle et par-delà, sur son histoire familiale. Les fruits de sa
minutieuse enquête furent publiés à l’automne 1998 dans la revue du Musée d’Orsay. A la lecture de cet
article, Brigitte Lefèvre, directrice de la danse à l’Opéra, eut l’idée d’en tirer un argument de ballet et en
passa la commande à Patrice Bart et Martine Kahane. La vie des soeurs Van Goethem constitua ainsi le
point de départ d’une création qui, plus largement, se voulait comme un double hommage à la danse
classique et au palais Garnier. -
Sangalli, Rita
23 septembre 2011, par abdelNée en Italie à Antegnate le 20 août 1849, Rita Sangalli est formée à l’école de la Scala, à Milan par Auguste Hus. Elle fait ses débuts dans ce théâtre en 1862, mais c’est à l’étranger qu’elle poursuit toute sa carrière. Engagée au Her Majesty’s Theatre de Londres en 1866, elle part pour New York où elle triomphe en compagnie de sa compatriote Maria Bonfanti dans « The Black Crook », extravaganza(1) créée le 12 septembre 1866. Elle monte ensuite une compagnie avec laquelle elle se produit (...)
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Darsonval, Lycette
30 décembre 2011, par abdelAlice Perron naît à Coutances le 12 février 1912. Sa famille, qui s’installe bientôt à Paris, n’a aucun lien avec le milieu artistique. Son père est tailleur, sa mère culottière. L’anecdote - qu’elle se plaît à raconter tout au long de sa carrière - veut qu’elle ait été remarquée, alors qu’elle dansait pour son plaisir sur la butte Montmartre, par une amie de Cléo de Mérode et de Camille Bos qui conseille vivement à sa mère de l’envoyer à l’école de danse de l’Opéra. Agée de douze ans, elle passe l’examen d’entrée devant les maîtres de ballet Albert Aveline et Léo Staats et, bien qu’elle n’ait jamais fait de danse classique, elle est admise. Inscrite en 1925 sous le nom de son beau-père, Leplat, elle débute une longue et cahotique carrière au sein de la prestigieuse institution.
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