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Au tournant du XXe siècle, de "nouvelles visions du corps dansant" – selon l’expression d’Annie Suquet [1], voient le jour. La théorie de François Delsarte, notamment fondée sur le principe d’une correspondance entre geste et émotion, va favoriser la naissance d’une nouvelle approche du mouvement dans laquelle la danse moderne puis la danse contemporaine vont puiser leurs fondements.

C’est aussi à cette même période que des pionniers de l’éducation somatique commencent à développer des méthodes qui vont connaitre une forte expansion dans le monde à partir des années 1930 et tout au long du XXe siècle.

Sont rassemblées ici diverses ressources numériques permettant de mieux comprendre ces nouvelles pensées et méthodes, et de situer le cadre intellectuel dans lequel s’inscrivent aujourd’hui les théoriciens de la danse et du mouvement.

Dernière mise à jour : mars 2021

Nombreuses sont les rencontres de la danse avec des artistes peintres-dessinateurs. La conception des costumes du ballet « Sylvia » par le peintre-scénographe Eugène Lacoste à la fin des années 1870, les spectacles d’Isadora Duncan saisis par l’illustrateur Jules Grandjouan et ceux de Katherine Dunham par le peintre André Quellier dans les années 1950, ou encore les « inventions de danses » imaginées par le plasticien Patrick Bossatti dans les années 1980, ont engendré des documents variés conservés dans les fonds d’archives de la médiathèque du CND et témoignent de cet intérêt constant des artistes pour faire dialoguer ligne et mouvement.

Apprentissage et création s’inscrivent dans une autre histoire qui pourrait être celle des lieux, qu’ils soient liés à des époques ou des territoires (Rencontres chorégraphiques de Seine St-Denis, Hivernales d’Avignon, Etoile du Nord, la danse en prison etc...) ou encore à des personnalités artistiques (Denishawn School, Atelier de la danse, Regard du cygne, Rencontres internationales de danse contemporaine-RIDC, ...).
Textes originaux, inventaires de fonds d’archives, dossiers et ressources externes retracent leurs enjeux et contributions au paysage chorégraphique.

Dernière mise à jour : avril 2021

Apparues en France lors des expositions universelles de la fin du XIXe siècle, les danses exotiques suscitent l’engouement des spectateurs et des danseurs pendant la première moitié du XXe siècle. Comme le décrit Anne Décoret-Ahia, "l’expression « danses exotiques » est employée de la fin du XIXe siècle et jusqu’aux années 1950 pour désigner les danses venues d’ailleurs, qu’il s’agisse de danses représentées dans un espace scénique ou de danses pratiquées dans des espaces sociaux. Son usage correspond à la découverte par la société française, et plus généralement en Europe et en Occident, des formes de danses principalement extra-occidentales".

Sont rassemblées ici diverses ressources numériques permettant de mieux comprendre dans quel contexte s’inscrivent ces « danses exotiques », de découvrir quelques-uns des artistes qui se sont illustrés dans ce registre, mais aussi de problématiser la notion même d’exotisme en danse, à la fois dans le temps d’occurrence de certaines de ces danses (cf. ce qu’en disait par exemple la revue des Archives internationales de la danse) qu’au regard des apports plus récents des études post-coloniales.

Dernière mise à jour : mars 2021

La danse moderne naît dans le sillage des nouvelles théories du mouvement du début du XXe siècle et notamment de la rythmique Jaques-Dalcroze. Jerome Andrews, Françoise et Dominique Dupuy, Jacqueline Robinson et Karin Waehner sont les instigateurs de ce mouvement en France. Influencés par le travail d’artistes allemands comme Mary Wigman ou Jean Weidt, ils portent des créations modernes originales sur les scènes de théâtre et disséminent un enseignement fécond fertilisé par les techniques contemporaines.

Des textes électroniques, reportages photos, extraits vidéo d’oeuvres ou d’entretiens illustrent ce que fut l’aventure de ces pionniers.

Le courant de la post-modern dance apparu au début des années 1960 aux Etats-Unis, s’articule autour du mouvement envisagé pour lui-même et la déconstruction critique de l’art.

Des textes originaux fixent le parcours de trois acteurs majeurs – Yvonne Rainer, Steve Paxton et Deborah Hay. Des rencontres, entretiens et extraits vidéos accompagnent ces textes et documentent les trajectoires de deux autres chorégraphes emblématiques de ce mouvement : Trisha Brown et Lucinda Childs.