Danseur, chorégraphe et chercheur d’origine hongroise, Rudolf Laban (1879-1958) s’intéresse, dès le début du XXe siècle, autant à la création chorégraphique qu’à l’étude du mouvement. Dans les années 1910, il conduit des ateliers et crée des spectacles à Munich et dans les montagnes d’Ascona, à Monte Verita. Là, il travaille avec des danseuses comme Mary Wigman ou Suzanne Perrottet. R. Laban oriente ses travaux sur le mouvement autour de deux axes essentiels : la choreutique, qui étudie (...)
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Notation du mouvement
Articles
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La cinétographie Laban
22 décembre 2011, par abdel -
La notation Benesh
22 décembre 2011, par abdelRudolf Benesh naît à Londres en 1916. Attiré par les sciences et les arts, il étudie la musique au Morley College et les arts plastiques à la Wimbledon School of Arts. Mais, sous la contrainte paternelle, il entreprend des études de mathématiques avant de devenir comptable.
Sa rencontre avec la danseuse Joan Rothwell sera décisive pour sa vie personnelle autant que professionnelle. Élève chez Lydia Sokolova, puis danseuse du Saddler’s Wells Ballet -l’actuel Royal Ballet de Londres -, Joan (...) -
Les archives d’Albrecht Knust
22 décembre 2011, par abdelEn 1993, le « désir commun de se confronter à des trajectoires chorégraphiques […] fondatrices de la modernité en danse » conduit quatre jeunes artistes français 3 à fonder un ensemble chorégraphique qu’ils baptisent « Quatuor Albrecht Knust ». Le choix de ce nom se veut un hommage « à celui qui développe le système d’écriture du mouvement, après que ses principes fondamentaux en furent exposés par Rudolf Laban »4. Ces quatre artistes cherchent en effet à retrouver un « accès » aux œuvres (...)
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La notation du mouvement
23 décembre 2011, par abdelDepuis le manuscrit de Cervera (Espagne, Catalogne), datant du XVe siècle et plus ancien témoignage d’écriture du mouvement retrouvé en Occident, plus de cent systèmes de notation ont vu le jour, sans qu’aucun ne s’impose réellement et durablement comme référence unique. Si l’on compare cette évolution à celle de l’écriture musicale, le contraste est flagrant. L’écriture musicale s’est développée, de l’époque grégorienne au XVIIIe siècle, de manière très unifiée, dans la mesure où (...)