Première pièce chorégraphiée par Lycette Darsonval qui en incarne le principal rôle féminin, « La Nuit vénitienne » est créée et représentée lors de galas où la ballerine se produit en vedette. La ballet est ensuite inscrit au répertoire de l’Opéra de Paris où il est représenté neuf fois jusqu’au 12 août 1939...
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Lecomte, Nathalie
Articles
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Nuit vénitienne (La)
30 décembre 2011, par abdel -
Trois Siècles de danse à l’Opéra de Paris
30 décembre 2011, par abdelEn 1941, Lycette Darsonval imagine de présenter un spectacle retraçant quelques-unes des étapes marquantes de l’évolution du ballet classique, à travers l’évocation de figures d’interprètes emblématiques et d’oeuvres célèbres. Pour cela, elle conçoit un programme - constitué d’extraits ou de courtes pièces - qui balaye l’histoire de l’art chorégraphique en France, du ballet de cour de Louis XIV jusqu’aux dernières créations néoclassiques...
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Combat
29 décembre 2011, par abdel« Combat » est créé lors d’une tournée de la compagnie de Lycette Darsonval à Genève, dans le cadre d’un programme intitulé « Les ballets classiques à l’Opéra », variante de « Trois Siècles de danse à l’Opéra de Paris ». S’appuyant sur la partition de Rafaello de Banfield, que William Dollar avait déjà chorégraphié en 1950 sous le titre « The Duel », Lycette Darsonval évoque l’épisode de l’affrontement entre Tancrède et Clorinde, emprunté à la « Jérusalem délivrée » du poète italien Le (…)
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Appartement
23 décembre 2011, par abdelA la fin du XVIIe siècle, le mot « appartement » désigne l’ensemble des réceptions offertes certains soirs, à
partir de 1682, par Louis XIV dans ses Grands Appartements du château de Versailles. En effet, d’octobre
à Pâques, trois fois par semaine, de 18 heures à 22 heures, les salons d’apparat accueillent les courtisans,
conviés à partager divers plaisirs avec la famille royale.
Comme le définit clairement Antoine Furetière dans son « Dictionnaire universel » en 1690, l’appartement
consiste en « une fête ou une réjouissance que le Roi [donne] à toute sa cour dans ses appartements
superbement meublés et éclairés, avec musique, bal, danse, collation, jeu et autres divertissements
magnifiques ».
Le terme s’impose aussi rapidement, par extension, pour désigner ce même type de soirée lorsque la cour
séjourne à Fontainebleau et à Chambord. L’emploi du mot « appartement » cependant décline, dans les
années 1710, au profit de celui de « jeu ». -
Sylvia par Louis Mérante
29 novembre 2011, par abdelLe librettiste Jules Barbier trouve son sujet dans l’oeuvre du poète Torquato Tasse, dit Le Tasse. Celui-ci emprunte à la mythologie classique antique le personnage de la chasseresse Sylvia, qu’il met en scène dans sa pastorale « Aminta » (1573). Dans une Arcadie raffinée où l’amour est au centre des relations entre les dieux et les humains, Le Tasse met en scène les émois du berger Aminta lors de sa rencontre avec la chasseresse vouée à Diane. L’Amour - déguisé en berger - tire les ficelles (…)
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Sylvia et ses versions
29 novembre 2011, par abdelCréé le 14 juin 1876 dans la nouvelle salle de Charles Garnier, le ballet « Sylvia », signé par Louis Mérante, est représenté 51 fois jusqu’en juillet 1884. Le 15 octobre 1881, l’acte I y est donné en extrait à l’occasion du Festival de l’électricité.
Le ballet est remonté le 17 juin 1892, à l’attention de Rosita Mauri qui succède à Rita Sangalli dans le rôle-titre. Il n’est donné que 7 fois jusqu’au 4 janvier 1893. Mais l’incendie des décors de l’Opéra en 1894, dont ceux de « Sylvia », (…) -
Pas de deux
23 décembre 2011, par abdelFragment chorégraphique exécuté par deux interprètes, le pas de deux s’est imposé au fil du temps comme
l’un des moments caractéristiques du ballet classique, particulièrement attendu des balletomanes.
Depuis le XVIIe siècle, les spectacles dansés comprennent des séquences exécutées par deux interprètes,
hommes, femmes ou couple. Elles sont qualifiées d’« entrées à deux » jusqu’au XVIIIe siècle. Au XIXe
siècle, avec l’avènement du ballet romantique, le pas de deux réunissant un homme et une femme connaît
un développement spectaculaire alors qu’il devient synonyme de chant d’amour. Au XXe siècle, il se
métamorphose tant dans sa conception que dans sa fonction, au point que les chorégraphes
contemporains préfèrent souvent à l’expression « pas de deux » - qui renvoie plutôt aux formes classique et
néoclassique - le terme de « duo ». -
Sangalli, Rita
23 septembre 2011, par abdelNée en Italie à Antegnate le 20 août 1849, Rita Sangalli est formée à l’école de la Scala, à Milan par Auguste Hus. Elle fait ses débuts dans ce théâtre en 1862, mais c’est à l’étranger qu’elle poursuit toute sa carrière. Engagée au Her Majesty’s Theatre de Londres en 1866, elle part pour New York où elle triomphe en compagnie de sa compatriote Maria Bonfanti dans « The Black Crook », extravaganza(1) créée le 12 septembre 1866. Elle monte ensuite une compagnie avec laquelle elle se produit (…)
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Anacréontisme
23 août 2011, par abdelL’anacréontisme recouvre toute oeuvre conçue à la manière et dans le goût des « Odes » du poète lyrique grec Anacréon (seconde moitié du VIe siècle avant J.-C.), dans lesquelles il chante les plaisirs du vin, de la table et surtout de l’amour.
Dans le domaine de l’art chorégraphique, les ouvrages de fantaisie ayant pour cadre l’antiquité gréco-latine et qui privilégient la mythologie galante et gracieuse sont qualifiés d’anacréontiques. -
Van Goethem, Charlotte
23 août 2011, par abdelNée à Paris le 18 juillet 1870, Louise-Joséphine Van Goethem est la troisième fille d’un tailleur et d’une blanchisseuse d’origine bruxelloise. Ses soeurs aînées la précèdent à l’Opéra de Paris : Antoinette y est figurante de la danse à la fin des années 1870 et Marie-Geneviève (dite Marie), engagée comme quadrille
en 1880 dans le corps de ballet en est révoquée en 1882. C’est sous le nom de Charlotte Van Goethem (souvent orthographié Van Goethen) que Louis Joséphine réalise quant à elle (…)
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