Née en 1945 en Jamaïque d’un père originaire du Kenya et d’une mère métisse panaméenne, Elsa Wolliaston est élevée par sa grand-mère au Kenya et initiée aux danses africaines dès son plus jeune âge. A la mort de sa grand-mère, alors qu’elle est âgée de seize ans, elle rejoint sa mère à New York. Elle y étudie la danse classique avec Alexandra Danilova de 1962 à 1964, et la technique contemporaine au Merce Cunningham Studio de 1964 à 1968. Elle travaille également le piano et la danse à la Carnegie School of Music and Dance et à la Joel Price School of Acrobatics.
Elsa Wolliaston poursuit sa formation à Paris à partir de 1969 avec Jerome Andrews. Ainsi, à en croire Elsa Wolliaston elle-même, « l’explosion de [sa] vie artistique s’est produite non pas en Afrique, mais en Amérique et en Europe ».
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Pagès, Sylviane
Articles
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Wolliaston, Elsa
28 septembre 2011, par abdel -
Butô
21 décembre 2011, par abdelLe butô est une recherche chorégraphique développée dans la seconde moitié du XXe siècle par Tatsumi Hijikata, chorégraphe japonais né en 1928. Installé à Tokyo à partir de 1952, T. Hijikata commence à travailler avec un petit groupe d’artistes, souvent issus des arts plastiques. En 1954, il rencontre le danseur Kazuo Ohno et leur travail chorégraphique commun donne naissance à plusieurs oeuvres caractéristiques et fondatrices du butô. Les deux hommes s’influencent l’un l’autre et sont ainsi considérés, tous deux, comme les fondateurs du butô. Kazuo Ohno précise ainsi ce mélange d’influence et d’admiration qui les unissait : « Bien que plus jeune que moi, Hijikata était mon maître, mais lui considérait que j’étais le sien. »
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Histoire(s), sur les traces du Jeune Homme et la mort
22 décembre 2011, par abdelLe Culturgest de Lisbonne organise régulièrement des hommages à de grands artistes ou à des oeuvres
marquantes de l’histoire de la danse, en passant commande à des chorégraphes actuels. C’est dans le
cadre de ce programme, par exemple, que Mark Tompkins crée un solo consacré à Joséphine Baker qui
est ensuite intégré à sa pièce « Hommages ». En 2003, le Culturgest décide de rendre hommage à la pièce
« Le Jeune Homme et la mort » de Roland Petit, créée en 1946, et fait appel à la jeune chorégraphe Olga
de Soto.
Cette danseuse et chorégraphe espagnole installée en Belgique, crée, depuis 1992, ses propres
chorégraphies, et travaille tout particulièrement la confrontation de sa danse à des oeuvres de musique
contemporaine. Formée essentiellement à la danse contemporaine, Olga de Soto n’a que peu de choses à
voir avec « Le Jeune Homme et la mort », pièce du répertoire néo-classique français. Si la chorégraphe a
largement exploré les rapports entre chorégraphie et musique, elle est ici confrontée à une pièce où la
musique fut choisie le soir de la première, presque par hasard, selon les souhaits de Jean Cocteau, qui
souhaitait expérimenter ce processus de création.
Cette commande inattendue du Culturgest a finalement incité Olga de Soto à imaginer une démarche
originale pour rendre hommage à une pièce a priori assez éloignée de son univers artistique. -
Autant vouloir le bleu du ciel et m’en aller sur un âne
27 juillet 2011, par abdelChristian Rizzo commence sa carrière de chorégraphe, dans le cadre de L’association Fragile, avec le solo « Y-là ». Il développe ensuite de nombreux projets aux formes différentes, créant notamment en 2002 le solo « Skull*cult » pour Rachid Ouramdane. En 2004, il mène de front deux projets d’envergure mais très différents : une création pour le Ballet de l’Opéra de Lyon, « Ni fleurs, ni ford mustang », et un solo, « Autant vouloir le bleu du ciel et m’en aller sur un âne », créé au Quartz de Brest. Christian Rizzo retourne donc à la forme du solo après des pièces aux distributions importantes, tout en restant entouré de ses collaborateurs réguliers.
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Rizzo, Christian
23 décembre 2011, par abdelChristian Rizzo, danseur et chorégraphe né en 1965, conçoit son travail artistique comme une
expérimentation constante, passant, pour lui, par l’appréhension de différentes techniques et surtout par la
connaissance de différents domaines artistiques. Il développe ainsi des projets où les arts visuels, la danse,
la musique, le design et le stylisme constituent les éléments d’une même recherche artistique sur le corps.
« Arts visuels, danse, musique, design, stylisme... Indisciplinaire plus que tout autre, Christian Rizzo
appréhende le monde comme un vaste champ d’expérimentation. »
Christian Rizzo touche à toutes les disciplines ; il mêle au sein même de ses processus de création, art
chorégraphique, plastique, musical, et travail sur les lumières. Artiste interdisciplinaire par excellence, voire
même « indisciplinaire », il crée des oeuvres aux formes hybrides, entre l’installation, la performance et le
spectacle chorégraphique. -
Momboye, Georges
28 septembre 2011, par abdelOriginaire de Côte-d’Ivoire, Georges Momboye est initié aux danses traditionnelles africaines dans l’une des régions les plus riches en sociétés de masques de danse du pays. Il étudie ensuite la mise en scène auprès de son frère, directeur d’une troupe de théâtre à Abidjan. Dès l’âge de treize ans, il donne des cours de danse africaine et suit une formation en danse classique, jazz et modern jazz.
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Epithalame
22 décembre 2011, par abdelFormé à l’école du Royal Ballet de Londres, Deryk Mendel danse avec Roland Petit avant de collaborer aux Ballets modernes de Paris (BMP) de Françoise et Dominique Dupuy. Il assure la direction artistique et technique de la compagnie et crée pour elle des oeuvres chorégraphiques comme « Clarté d’ombres » ou « Apprendre à marcher », sur un livret d’Eugène Ionesco. En 1957, il crée « Epithalame », une pièce pour sept danseurs, dont Françoise et Dominique Dupuy.
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Rois
23 septembre 2011, par abdelAprès une carrière d’interprète, auprès de la Cie Fattoumi-Lamoureux puis de Catherine Diverrès, Cécile Loyer se tourne vers la chorégraphie. En 2000, elle crée sa propre compagnie C. Loy. Au cours de sa jeune carrière de chorégraphe, excepté un duo avec la danseuse japonaise Mitsuyo Uesugi, Cécile Loyer a exclusivement créé des solos. Après « Blanc » (2000), « Ombres » (2001), « Détail » (2002) et « Raymond » (2003), « Rois » est le cinquième essai de cette forme chorégraphique particulière.
C’est en avril 2004, que Cécile Loyer crée « Rois » au cours d’une résidence à La Porta de Barcelone. Co-produit par le lieu, « Rois » est également soutenu par le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, par la Biennale du Val-de-Marne et le Centre national de la danse. -
Kuypers Patricia
23 décembre 2011, par abdelNée en Belgique en 1959, Patricia Kuypers est devenue une figure de la danse belge, en cumulant activités
artistiques et éditoriales. Interprète, chorégraphe et pédagogue, elle est également l’auteur de nombreux
articles et publications sur la danse, et a participé à différents projets éditoriaux. -
Ikeda, Carlotta
21 décembre 2011, par abdelCarlotta Ikeda s’initie à la danse classique avant de suivre de 1960 à 1964 une formation en danse moderne, marquée par l’héritage de Mary Wigman et Martha Graham. C’est en référence à la danse classique et à la ballerine Carlotta Grisi, que Carlotta Ikeda choisira son pseudonyme, « pour marquer l’irréductible opposition entre le ballet et le butô ».
Lorsque Carlotta Ikeda voit danser pour la première fois Tatsumi Hijikata, le fondateur du butô, elle décide d’orienter sa danse et sa carrière dans une nouvelle direction : « J’étais à l’université de Tokyo, j’avais appris la danse, travaillé la technique classique, qui reste la base pour connaître son corps, mais je me trouvais devant un mur. En voyant Hijikata dans les années 1970, j’ai su que j’avais la solution pour traverser le mur. »