Accueilli en résidence de recherche et de création par le Centre national de la danse en 2002 pour une durée de trois ans, Boris Charmatz, interprète et chorégraphe de l’Association Edna, développe dans ce cadre le projet « Bocal », un dispositif de formation qui réunit une quinzaine de jeunes danseurs d’horizons divers de juillet 2003 à juillet 2004. Bocal est un projet artistique original, une expérience pédagogique de danseurs qui veut, par son existence même, susciter un débat sur la formation du danseur et repenser l’école de danse.
Les participants au projet ont été sélectionnés selon un mode original, loin des grandes auditions traditionnelles faisant habituellement office de recrutement pour les écoles de danse : « La plupart des participants ont été informés par le bouche-à-oreille ou par des annonces passées dans des écoles. [...] La sélection a eu lieu lors de rencontres informelles ou à l’occasion de stages préparatoires [...]. Des rencontres individuelles ou en petits groupes se sont ensuite tenues en studio afin de former le groupe définitif. »
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Pagès, Sylviane
Articles
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Bocal
22 décembre 2011, par abdel -
Butô
21 décembre 2011, par abdelLe butô est une recherche chorégraphique développée dans la seconde moitié du XXe siècle par Tatsumi Hijikata, chorégraphe japonais né en 1928. Installé à Tokyo à partir de 1952, T. Hijikata commence à travailler avec un petit groupe d’artistes, souvent issus des arts plastiques. En 1954, il rencontre le danseur Kazuo Ohno et leur travail chorégraphique commun donne naissance à plusieurs oeuvres caractéristiques et fondatrices du butô. Les deux hommes s’influencent l’un l’autre et sont ainsi considérés, tous deux, comme les fondateurs du butô. Kazuo Ohno précise ainsi ce mélange d’influence et d’admiration qui les unissait : « Bien que plus jeune que moi, Hijikata était mon maître, mais lui considérait que j’étais le sien. »
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Rary (compagnie)
28 septembre 2011, par abdelLa compagnie Rary est fondée en 1995 à Madagascar par le danseur et chorégraphe Ariry Andriamoratsiresy. Autour du chorégraphe, la compagnie, qui se veut pluridisciplinaire, regroupe sept danseurs et deux musiciens, le théâtre, la musique, les arts plastiques et la danse. La compagnie présente son travail lors de nombreux concours, notamment lors des troisièmes Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien / Sanga I, qui ont lieu à Madagascar en 1997, avec la pièce « Kila », et également au Marché des arts et spectacles africains (MASA) à Abidjan en 2000.
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Wolliaston, Elsa
28 septembre 2011, par abdelNée en 1945 en Jamaïque d’un père originaire du Kenya et d’une mère métisse panaméenne, Elsa Wolliaston est élevée par sa grand-mère au Kenya et initiée aux danses africaines dès son plus jeune âge. A la mort de sa grand-mère, alors qu’elle est âgée de seize ans, elle rejoint sa mère à New York. Elle y étudie la danse classique avec Alexandra Danilova de 1962 à 1964, et la technique contemporaine au Merce Cunningham Studio de 1964 à 1968. Elle travaille également le piano et la danse à la Carnegie School of Music and Dance et à la Joel Price School of Acrobatics.
Elsa Wolliaston poursuit sa formation à Paris à partir de 1969 avec Jerome Andrews. Ainsi, à en croire Elsa Wolliaston elle-même, « l’explosion de [sa] vie artistique s’est produite non pas en Afrique, mais en Amérique et en Europe ». -
Ikeda, Carlotta
21 décembre 2011, par abdelCarlotta Ikeda s’initie à la danse classique avant de suivre de 1960 à 1964 une formation en danse moderne, marquée par l’héritage de Mary Wigman et Martha Graham. C’est en référence à la danse classique et à la ballerine Carlotta Grisi, que Carlotta Ikeda choisira son pseudonyme, « pour marquer l’irréductible opposition entre le ballet et le butô ».
Lorsque Carlotta Ikeda voit danser pour la première fois Tatsumi Hijikata, le fondateur du butô, elle décide d’orienter sa danse et sa carrière dans une nouvelle direction : « J’étais à l’université de Tokyo, j’avais appris la danse, travaillé la technique classique, qui reste la base pour connaître son corps, mais je me trouvais devant un mur. En voyant Hijikata dans les années 1970, j’ai su que j’avais la solution pour traverser le mur. » -
Kuypers Patricia
23 décembre 2011, par abdelNée en Belgique en 1959, Patricia Kuypers est devenue une figure de la danse belge, en cumulant activités
artistiques et éditoriales. Interprète, chorégraphe et pédagogue, elle est également l’auteur de nombreux
articles et publications sur la danse, et a participé à différents projets éditoriaux. -
Momboye, Georges
28 septembre 2011, par abdelOriginaire de Côte-d’Ivoire, Georges Momboye est initié aux danses traditionnelles africaines dans l’une des régions les plus riches en sociétés de masques de danse du pays. Il étudie ensuite la mise en scène auprès de son frère, directeur d’une troupe de théâtre à Abidjan. Dès l’âge de treize ans, il donne des cours de danse africaine et suit une formation en danse classique, jazz et modern jazz.
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Okach, Opiyo
28 septembre 2011, par abdelOpiyo Okach commence sa formation artistique et sa carrière par le mime, devenant ainsi le seul mime professionnel du Kenya. Il devient également le directeur artistique de la première compagnie de danse contemporaine de ce pays. Opiyo Okach fait partie de cette nouvelle génération de créateurs africains travaillant le corps au croisement de la danse, du mime et du théâtre corporel. Il participe, entre 1987 et 1989, à une série d’ateliers de mime avec divers artistes européens qui séjournent au Kenya et se familiarise ainsi avec différents styles et techniques, de la pantomime blanche traditionnelle au mime corporel d’Etienne Decroux.
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Histoire(s), sur les traces du Jeune Homme et la mort
22 décembre 2011, par abdelLe Culturgest de Lisbonne organise régulièrement des hommages à de grands artistes ou à des oeuvres
marquantes de l’histoire de la danse, en passant commande à des chorégraphes actuels. C’est dans le
cadre de ce programme, par exemple, que Mark Tompkins crée un solo consacré à Joséphine Baker qui
est ensuite intégré à sa pièce « Hommages ». En 2003, le Culturgest décide de rendre hommage à la pièce
« Le Jeune Homme et la mort » de Roland Petit, créée en 1946, et fait appel à la jeune chorégraphe Olga
de Soto.
Cette danseuse et chorégraphe espagnole installée en Belgique, crée, depuis 1992, ses propres
chorégraphies, et travaille tout particulièrement la confrontation de sa danse à des oeuvres de musique
contemporaine. Formée essentiellement à la danse contemporaine, Olga de Soto n’a que peu de choses à
voir avec « Le Jeune Homme et la mort », pièce du répertoire néo-classique français. Si la chorégraphe a
largement exploré les rapports entre chorégraphie et musique, elle est ici confrontée à une pièce où la
musique fut choisie le soir de la première, presque par hasard, selon les souhaits de Jean Cocteau, qui
souhaitait expérimenter ce processus de création.
Cette commande inattendue du Culturgest a finalement incité Olga de Soto à imaginer une démarche
originale pour rendre hommage à une pièce a priori assez éloignée de son univers artistique. -
Rencontres internationales de danse contemporaine
27 septembre 2011, par abdelEn 1969, Françoise et Dominique Dupuy, alors directeurs artistiques des Ballets modernes de Paris (BMP), décident de créer, parallèlement à leurs activités de création, une structure entièrement dédiée à la pédagogie de la danse contemporaine. Entourés notamment de Jerome Andrews, Jacqueline Robinson et Roger Ribes, ils élaborent de nouveaux moyens d’action pour la formation initiale et professionnelle en danse. L’activité des Rencontres internationales de danse contemporaine (RIDC) se décline en cours réguliers, assurés dans le cadre d’un institut de formation créé à Paris, en stages et en séminaires, véritables quartiers d’été des RIDC qui se déroulent dans différentes villes.